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Les amendements de Fatiha Keloua Hachi pour ce dossier

18 interventions trouvées.

À la veille de l'événement planétaire que sont les Jeux olympiques et paralympiques de 2024, les Franciliens, et toutes celles et ceux qui voudront se joindre à cette fête, devront trinquer et payer la facture de l'impréparation de la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse. Des tickets coûtant jusqu'à 6 euros, un abonnement à l...

Alors que le réseau francilien est au bord de l'asphyxie, et que les usagers sont excédés par cette politique tarifaire injuste, la présente proposition de loi porte le coup de grâce.

Son seul but est de faciliter la course effrénée de Valérie Pécresse à la privatisation, à contre-courant des besoins du réseau, des agents et des usagers.

Nous devons aussi nous prononcer sur une merveilleuse alliance entre les groupes Renaissance et Les Républicains, qui ne remettent nullement en question la privatisation à marche forcée, aussi décriée soit-elle.

Les 1 500 lignes de bus qui desservaient 90 % des villes de grande couronne ont été privatisées, avec pour conséquences divers incidents d'exploitation, des plaintes des usagers et la dégradation des conditions de travail des conducteurs. Comme nous pouvions nous y attendre, la privatisation n'est pas une solution magique pour résoudre les diff...

Pour rappel – il est important de le souligner –, rien n'obligeait la droite régionale à privatiser le réseau de transports en commun francilien. Pour répondre à la demande de l'Union européenne, nous pouvions soit mettre en place une régie publique régionale, soit ouvrir à la concurrence en vue d'une privatisation des réseaux.

Sans réel débat public, la présidente de la région s'est ruée sur la deuxième option, « pour améliorer le service », selon ses mots. Il s'agit d'un choix politique qui en dit long sur sa vision du service public. Alors que l'exemple de la grande couronne est loin d'être probant, il est encore temps de faire marche arrière avant la catastrophe :...

Le groupe Socialistes et apparentés a déposé des amendements visant à garantir un meilleur sac à dos social ; ils n'ont pas été retenus.

Faites attention : ce sac à dos est essentiel pour les employés ; ils refusent d'être transférés vers une entreprise privée sans soutien d'Île-de-France Mobilités. Ce texte ne va pas dans le bon sens. Bien sûr, nous voterons contre.

En octobre 2015, pendant les élections régionales, le document de campagne de Valérie Pécresse pour remporter la présidence de la région Île-de-France, qu'on identifiait avec le hashtag #JaiChoisiValerie, avait pour slogan accrocheur : « J'engagerai la révolution des transports ».

Mme Pécresse a été élue, puis même réélue, et huit ans sont passés. Pourtant, la révolution des transports se fait toujours attendre. Qu'observe-t-on aujourd'hui ? Pas une révolution, mais une course à la privatisation. Cela a commencé par la privatisation du réseau de bus de la grande couronne, le réseau Optile. En 2021, les 1 500 lignes de bu...

Comme on pouvait s'y attendre, la privatisation du réseau n'est pas une solution magique pour résoudre les difficultés rencontrées par le service public. Pour rappel, et c'est important de le souligner, rien n'obligeait la droite régionale à privatiser le réseau de transports en commun francilien.

Pour répondre à la demande de l'Union européenne, deux choix se présentaient : soit la mise en place d'une régie publique régionale, soit l'ouverture à la concurrence en vue d'une privatisation des réseaux.

Sans débat public, la présidente du conseil régional s'est ruée sur la deuxième option, « pour améliorer le service », selon ses propres mots. Alors que nous avons sous les yeux l'exemple de la grande couronne, qui est loin d'être probant, il est encore temps de faire marche arrière. Ne privatisons pas le reste du réseau ! Les difficultés actu...

en investissant massivement dans les lignes et les infrastructures, et en assurant une meilleure attractivité des métiers. Nous discutions déjà de cette thématique il y a six mois, lors de l'examen de la proposition de loi de notre collègue Stéphane Peu, qui s'avérait bien plus ambitieuse que celle que nous examinons aujourd'hui.

Son objectif était clair : surseoir à l'ouverture à la concurrence d'ici à 2026. À l'époque, nous vous exhortions à attendre, à prendre le temps de la réflexion pour mesurer ce que nous étions en train de faire. La présente proposition de loi, déposée le 29 septembre dernier, bénéficie du soutien du Gouvernement et constitue aussi une réponse ...

L'approche politique du présent texte est finalement simple : étaler l'ouverture à la concurrence entre le 31 décembre 2024 et le 31 décembre 2026. Cela montre l'impréparation de la région Île-de-France pour mener à bien cette opération. L'objectif clairement affiché est d'enjamber les Jeux olympiques et paralympiques pour éviter un mouvement s...

alors que la route s'annonce longue et semée d'embûches pour les salariés, qui seront transférés vers de nouveaux opérateurs et de nouveaux entrepôts. Bref, le texte ne va pas dans le bon sens. Nous sommes opposés à cette ouverture à la concurrence et c'est pourquoi nous voterons contre la proposition de loi.