Les amendements de Fabien Di Filippo pour ce dossier

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Je défends l'amendement. En effet, tout comme Patrick Hetzel, j'ai noté une réelle divergence entre la ministre et le rapporteur général à l'occasion de leurs dernières prises de parole. Autant je ne doute pas de la bonne foi de Mme la ministre, qui vient encore d'insister sur le critère de l'incapacité physique, autant j'ai perçu dans les paro...

Ces amendements me surprennent énormément, et ils ne me surprennent pas. Ils soulèvent des questions d'ordre philosophique et législatif – malgré l'habillage d'amour dont on veut les parer – en permettant à une personne de demander à quelqu'un de commettre pour elle-même le geste ultime. S'agissant de la dimension législative, vous affirmez jo...

Vous ne pouvez pas, au prétexte que cela relèverait de la liberté du patient, décider qu'une autre personne devra vivre avec un tel fardeau.

Loin de nous l'idée d'enfoncer le clou sur ce débat sémantique, mais il garde son importance. Si le processus législatif auquel nous avons affaire semble plus ou moins acceptable en fonction de la manière dont on le nomme, c'est que ces enjeux sémantiques recouvrent un vrai problème de fond ! C'est pour cela que nous continuons de les soulever....

Cet amendement de mon collègue Thibault Bazin vise à permettre aux espaces de réflexion éthique régionaux (Erer) de contribuer à la vulgarisation des directives anticipées, c'est-à-dire de diffuser des modèles de directives anticipées auprès des établissements de santé. En effet, certaines personnes rencontrent des difficultés qui tiennent au ...

S'il est si important de nommer précisément les choses, c'est parce que la sémantique n'est pas neutre : au-delà de son contenu même, le texte qui sera soumis au vote dans quelques jours ouvrira la voie à d'autres évolutions dans le futur – dans les propos du rapporteur général, M. Falorni, qui reconnaît lui-même ne pas vouloir utiliser certain...

…ou encore, selon le Comité consultatif national d'éthique, « un acte destiné à mettre délibérément fin à la vie d'une personne atteinte d'une maladie grave et incurable, à sa demande, afin de faire cesser une situation qu'elle juge insupportable ».

Quant au suicide assisté – ou plutôt l'assistance au suicide, puisque c'est ainsi que le nomment les spécialistes –, il consiste, toujours selon le CCNE, « à donner les moyens à une personne de se suicider elle-même. Dans ce cas, la personne réalise elle-même son suicide en absorbant un produit létal qui lui a été préalablement délivré. » Il f...

Maquiller ainsi l'objectif du texte vous permettra sans doute de remporter une victoire sociétale dans les mois qui viennent, mais ayez l'humilité de ne pas la qualifier de progrès, car ça n'en sera pas un pour tout le monde, en particulier pour les plus fragiles, que nous essayons de défendre.

Acceptez d'employer des termes précis, comme nous vous le demandons, et n'avancez pas masqués sur ce que vous proposez réellement aux Français.

M. Guedj a raison de souligner le caractère novateur de l'adoption de l'amendement n° 877. Je la trouve même assez surprenante. En effet, quand il s'agit de l'accompagnement psychologique des proches avant et après le suicide assisté – accompagnement tout à fait nécessaire, je vous le concède –, l'amendement vous paraît une mesure bienvenue et ...

nous mène à avoir des débats pour le moins tronqués. J'espère donc que lorsque nous examinerons les dispositions relatives à l'euthanasie – que vous voulez conditionner à l'avis d'un seul médecin –, vous nous permettrez d'y ajouter l'accompagnement psychologique et psychiatrique susceptible d'éclairer les patients sur les causes qui les conduis...