Les amendements de Éric Alauzet pour ce dossier
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Chers collègues Insoumis et de la NUPES, vous tirez la cartouche de l'ISF à 3 milliards d'euros à chaque débat. Vous l'avez déjà brûlée des dizaines de fois ! Vous réclamiez 30 milliards pour le pouvoir d'achat, c'est-à-dire dix fois le montant de l'ISF.
Vous réclamez 30 milliards annuels pour la transition écologique – dix fois l'ISF. Vous réclamez des dizaines de milliards pour l'école et la justice, toujours grâce à l'ISF. Vous réclamez encore des dizaines de milliards pour réduire la dette… non, pardon, pas pour la dette : il est vrai que pour vous, elle n'est pas si grave.
Avec vous, c'est la multiplication des pains : de 110 milliards d'impôts évoqués en commission, nous sommes passés à 140 milliards quinze jours plus tard. Heureusement que nous ne débattons pendant six mois : nous terminerions à 500 milliards ! Nous ne sommes ni à Lourdes, ni à la cour des miracles. Soyons sérieux.
J'ajoute que cette mesure dénaturerait les fondements même du régime de protection sociale contributif par répartition. En faisant une telle proposition, vous le mettez en péril. Vous vouliez le faire dépendre du déficit, ce qui l'aurait remis en cause ; vous avez compris, semble-t-il, le problème que cela posait. Par votre série d'amendements,...
Avec cet article liminaire sur la prévision du solde public pour 2023, nous engageons notre très long échange sur la réforme des retraites. C'est donc le moment de planter le décor et de passer chaque groupe de l'Assemblée au révélateur de faux-semblants.
Pour la majorité parlementaire, les choses sont claires : nous souhaitons améliorer encore le texte, en particulier pour ce qui concerne les départs anticipés pour raison de carrières longues ou de pénibilité.
…et aller au bout de ce texte pour le soumettre au vote d'un Parlement d'autant plus légitime que la grande majorité des Français est représentée ici, dans cet hémicycle, de façon quasi proportionnelle. C'est ce qu'ont voulu les Français, et ils n'accepteront pas que leur choix du débat soit bafoué par l'obstruction.
Du côté des mélenchonistes, la stratégie apparaît tout aussi clairement, c'est précisément celle de l'obstruction. Elle est même affichée et revendiquée : empêcher le vote de la représentation nationale en espérant ainsi pouvoir hurler au passage en force, alors que le temps prévu pour ce débat est plus important qu'il ne l'a jamais été lors de...
Il est clair qu'avec 18 000 amendements, soit 90 % du total à elle seule, la NUPES veut emboliser les débats. Et les propos de Laurent Berger, le patron de la CFDT, selon lequel l'obstruction est une impasse, ne semblent malheureusement pas de nature à les influencer. La stratégie est également des plus claire du côté de l'extrême droite, qui,...