Les amendements de Emmanuelle Ménard pour ce dossier
22 interventions trouvées.
Mon intervention sera courte, car il s'agit d'un amendement très simple ayant pour objet de contraindre les éditeurs de logiciels à transmettre dans les plus brefs délais les informations nécessaires pour assurer la sécurité des données sensibles. L'amendement vise ainsi à introduire la notion d'immédiateté à l'article 34, en imposant aux édite...
Il me semble que les mots « dès que » laissent de la flexibilité, étant donné qu'ils ne veulent pas dire « à la seconde où ». Cet amendement me paraît de bon sens et contenir une formulation offrant une meilleure réponse aux préoccupations de sécurité vis-à-vis des éditeurs de logiciels.
Cet amendement vise à protéger le salarié réserviste. Nous proposons que l'employeur ne puisse pas utiliser les périodes d'absence du réserviste pour le pénaliser du fait de son engagement envers nos armées. M. Blanchet, qui est à l'origine de cette idée, la développera au travers des sous-amendements.
Une nouvelle fois, c'est un amendement de précision. Il vise à s'assurer que les anciens militaires feront bien leur déclaration auprès du ministre avant de prendre leur poste dans un environnement professionnel qui pourrait s'avérer incompatible avec leurs anciennes fonctions, responsabilités ou connaissances obtenues dans le cadre de leur mét...
Il s'agit encore une fois d'un amendement de précision rédactionnelle. En l'état du texte, ce qui est proposé à l'alinéa 6 du présent article reste de l'ordre de la potentialité : le ministre « peut s'opposer à l'exercice de l'activité envisagée par le militaire ». Quand l'activité du militaire contrevient « aux intérêts fondamentaux de la Nati...
Il n'est pas tout à fait satisfait ! En l'état, le texte indique seulement que le ministre « peut s'opposer ». J'entends vos arguments mais je ne le retirerai pas.
Il est un peu du même ordre : il a pour objectif de renforcer vos pouvoirs, monsieur le ministre, quand vous êtes amenés à protéger les intérêts nationaux en vous opposant au projet professionnel d'un militaire. En l'espèce, je propose que le ministre, au lieu de « pouvoir » s'opposer, soit « en droit de » le faire. J'imagine que vous allez me ...
Cet amendement de précision vise à s'assurer que les mesures exceptionnelles prises dans cet article ne dépendent que de l'état de la menace qui pèse sur notre pays, à laquelle il importe de faire spécifiquement référence en mentionnant l'article L. 2212-1.
Vous allez encore dire que je pinaille et que les changements que je suggère n'ont pas forcément d'utilité. Je tiens toutefois à expliquer en quoi ils sont importants. Dans le rapport d'information qu'ils ont rédigé à la suite de leur mission flash sur les stocks de munitions, nos collègues Vincent Bru et Julien Rancoule ont fait état de la dé...
Il s'agit à nouveau d'un amendement de précision. En l'état, le 4
Je comprends vos arguments. Pour faire plaisir à M. Bourlanges, qui à mon avis est parti un peu déçu du rejet de son amendement, peut-être pourrait-on préciser que siège au conseil d'administration de l'Ordre de la Libération un représentant du ministère des affaires étrangères ?
Cet amendement de précision vise à s'assurer que l'intégralité des dommages directs et indirects, physiques ou psychiques, subis par un militaire seront indemnisés, dès lors qu'ils ne résultent pas d'une faute personnelle de celui-ci ou de toute autre circonstance particulière qui serait détachable de son service.
Il vise à préciser que les blessures d'ordre psychique, comme le stress post-traumatique, font partie des dommages ouvrant droit à une prise en charge par l'État.
Il tend à supprimer l'alinéa 8, qui limite les conditions d'accès à la réparation des personnes blessées à « une période » à l'issue de laquelle les blessures ont été occasionnées. Or les blessures d'ordre psychique peuvent se déclarer quelques mois, voire des années après la blessure d'origine, notamment dans le cas d'un stress post-traumatiqu...
Il s'agit d'un amendement de précision. L'article 5 prévoit des mesures financières « en cas de hausse du prix constaté des carburants opérationnels ». Je souhaiterais préciser cette notion, afin que le budget de nos armées ne risque pas d'être grevé au point de porter atteinte aux capacités opérationnelles que cet article vise au contraire à p...
Cet amendement de précision s'inscrit dans la droite ligne de celui que j'ai défendu tout à l'heure. Il n'est pas aisé de quantifier ou de qualifier la « hausse durable » évoquée à l'article 5 : est-ce une hausse qui dure moins de trois mois, plus de trois mois, plus de six mois ? Compte tenu de la réponse apportée à mon précédent amendement, j...
J'ai écouté attentivement M. le ministre, aussi n'ai-je pas beaucoup d'espoir de voir cet amendement adopté. Je ferai remarquer que je ne propose pas trois actualisations, mais deux – c'est mieux, quand même.
L'objectif est que la LPM corresponde précisément aux changements géopolitiques que nous vivons – Dieu sait s'ils sont nombreux en ce moment – et à ceux qui surviendront dans les années à venir. Bref, il s'agit de vérifier régulièrement l'adéquation entre les objectifs fixés par le projet de loi de programmation militaire et les moyens qui lui...
Cet amendement d'appel s'inscrit dans la droite ligne de ce dont nous avons discuté hier. Il y a vingt-cinq ans, Jacques Chirac a supprimé le service militaire obligatoire, afin de justifier la professionnalisation de l'armée. Les résultats sont là : l'armée est effectivement professionnelle et spécialisée, mais sa taille est limitée – c'est le...
Depuis le début de nos débats en séance publique, l'accent est mis sur l'accroissement des capacités de l'armée de réserve. Cet amendement a pour objectif de faciliter le recours aux réservistes lors des Jeux olympiques et paralympiques de 2024. Pour cela, il faudrait modifier l'article L.644-1 du code général de la fonction publique, en portan...