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Il se fonde sur l'article 54. Monsieur le président, tout à l'heure, vous avez coupé la parole à mon collègue François Piquemal. Je rappelle que l'article 54 du règlement de l'Assemblée nationale indique que « l'orateur ne doit pas s'écarter de la question ». La question, c'est bien évidemment celle des expulsions, du logement, etc. M. Piquemal traitait donc absolument de la question.
Informez-vous et demandez au déontologue si ma situation, concernant mon logement ou quelque autre sujet, a une seule fois posé problème dans toute ma vie ! Si vous voulez savoir quelle est ma situation, je vous informe que je ne suis plus en logement social depuis 2003. En toute transparence, je vous signale aussi que j'ai déménagé à la rentrée de septembre.
Comment de députés sont-ils multipropriétaires ? Est-ce que tous leurs logements sont occupés ou soustraits au droit au logement ?
...e. S'il ne défère pas à ce rappel, de même que si un orateur parle sans en avoir obtenu l'autorisation ou prétend poursuivre son intervention après avoir été invité à conclure, le président peut lui retirer la parole. » Le règlement n'indique donc pas que l'orateur ne doit pas s'écarter de l'amendement mais seulement de « la question ». En l'espèce, nous débattons avec ce texte de la question du logement et aucune de nos interventions ne s'en est écartée. Excusez-nous de débattre du fond !
Depuis 2017, nous avons ouvert 40 000 places d'hébergement supplémentaires pour les sans-abri. Depuis 2017, plus de 2 milliards d'euros ont été investis dans l'hébergement d'urgence. Depuis 2018, grâce au plan logement d'abord, 330 000 SDF ont accédé à un logement pérenne. Pour la protection de tous les locataires, nous avons mis en place un bouclier qui permet que les loyers n'augmentent pas. Les APL ont été revalorisées pour protéger ceux qui sont le plus en difficulté.
Nous affirmons, nous aussi, ne vous en déplaise – vous n'avez pas le monopole de l'humanité –, notre attachement à l'égal accès au logement, et nous restons attachés, contrairement à vous, à la nuance, à l'équilibre et au sens des mots.
Il se fonde sur l'article 70, alinéa 3, de notre règlement : nous venons d'être mis en cause par nos collègues du Rassemblement national, qui nous accusent de squatter des logements sociaux.
Ce qui est indigne, c'est de squatter ces logements ! Rendez-les : la place d'un député n'est pas dans un logement social !
J'ai entendu nettement : « Si la NUPES cessait de faire squatter les logements sociaux par ses députés… ».
Vous voulez confier aux maires le soin d'expulser les habitants de leur commune. Pour ma part, j'ai vu une maire issue de la NUPES pleurer lorsque certains de ses administrés ont été expulsés de leur logement social. Voilà la réalité et voilà ce que vivent les maires. Arrêtez donc de vouloir les charger de tâches qu'ils n'ont pas à accomplir !