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L'amendement vise à interdire l'implantation d'éoliennes à moins de deux kilomètres des territoires exposés à un risque de feu. Madame la ministre déléguée, vous connaissez bien le département de l'Aude, où les risques de feu de forêt sont importants et où plus de 300 éoliennes sont implantées, dont de nombreuses dans des massifs forestiers à risque. En réalité, les précautions que vous avez évoquées ne sont pas appliquées. Il faut donc approfondir la réflexion sur ce sujet.
La possibilité de distinguer, à l'intérieur des départements, des massifs à risque moindre, comme c'était le cas pour les zones de montagne ou les zones agricoles visées par la dernière partie de l'article L. 133-1 du code forestier, a été supprimée par les commissions. De fait, ce classement devient à l'initiative exclusive du conseil départemental. Je propose de supprimer ce qui est un pouvoir lié et de revenir à une rédaction prévoyant la consultation des exécutifs locaux.
L'amendement de M. Vincent Descœur vise à permettre aux conseils départementaux de demander l'inscription de tout ou partie de leur territoire dans la liste des territoires particulièrement exposés au risque d'incendie tels que définis par l'article L. 133-1 du code forestier. Compte tenu des évolutions climatiques, la France fait face à une extension géographique du risque d'incendie. Les collectivités locales, en particulier les conseils départementaux, ont une connaissance fine de leur territoire et gèrent les Sdis : elles doivent pouvoir anticiper ces évolutions en renforçant si nécessaire les actions de prévention.
...me les services de débroussaillage ou encore les Sdis. L'article 32 vise ainsi à exonérer de la TICPE le carburant des véhicules d'intervention des Sdis, ce qui, dans certains départements, est susceptible de libérer des centaines de milliers d'euros de budget. Je pense également aux moyens de l'ONF, dont nous débattions tout à l'heure : en vingt ans, 5 000 emplois ont été sacrifiés et les gardes forestiers, qui surveillaient autrefois 1 000 hectares par personne, en surveillent désormais 2 000. Vous arguez que cela ne vous est pas imputable, car cette dynamique existe depuis vingt ans ; cela est vrai, mais en 2018, 400 postes ont été supprimés sous la présidence d'Emmanuel Macron. Votre politique en la matière est comparable à votre politique de l'énergie : vous vous réveillez au dernier moment, a...