cosignée par Emmanuelle Anthoine, Thibault Bazin, Valérie Bazin-Malgras, Anne-Laure Blin, Jean-Yves Bony, Jean-Luc Bourgeaux, Fabrice Brun, Josiane Corneloup, Marie-Christine Dalloz, Fabien Di Filippo, Francis Dubois, Virginie Duby-Muller, Philippe Gosselin, Meyer Habib, Patrick Hetzel, Philippe Juvin, Marc Le Fur, Véronique Louwagie, Yannick Neuder, Isabelle Périgault, Alexandre Portier, Raphaël Schellenberger, Nathalie Serre, Jean-Pierre Taite, Isabelle Valentin, Pierre Vatin, Alexandre Vincendet & Stéphane Viry
Mesdames, Messieurs, Si la vague de démissions qui a touché les États‑Unis après la pandémie semble avoir gagné l’Hexagone ces derniers mois, le risque d’une « grande démission » à la française ne paraît cependant pas être à l’ordre du jour.
En effet, le taux de démission (2,7 % au premier trimestre 2022) est certes élevé mais il demeure encore en‑deçà des taux atteints avant la crise financière de 2008‑2009. Une hausse raisonnable des démissions serait même plutôt un signe de vitalité du marché du travail, les salariés quittant leur emploi pour un autre poste.
En revanche, le mouvement de désaffection pour le travail qu’a révélé le « big quit » prend en France une forme beaucoup plus pernicieuse que la démission, celle de « l’abandon de poste » que l’absence de chiffres officiels ne permet pas d’apprécier.
Spécificité bien française née de la possibilité pour les employés fantômes de percevoir à terme...
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