Mesdames, Messieurs, En 1998, l’accord de Nouméa, transposé dans la Constitution et la loi organique du 19 mars 1999, « défini[ssai]t pour vingt années l'organisation politique de la Nouvelle-Calédonie et les modalités de son émancipation. » Il organisait ainsi un transfert de compétences progressif de l’État vers la Nouvelle-Calédonie, et prévoyait jusqu’à trois consultations sur l’accession de ce territoire à la pleine souveraineté. Les trois consultations, organisées entre 2018 et 2021, ont vu le « non » l’emporter à chaque fois, avec un dernier scrutin marqué toutefois par le boycott des électeurs indépendantistes.
Conformément à l’accord de Nouméa qui précisait : « si la réponse [à la troisième consultation d’autodétermination] est encore négative, les partenaires politiques se réuniront pour examiner la situation ainsi créée », les acteurs politiques locaux, indépendantistes et non-indépendantistes, échangent depuis...
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