Les amendements de Cyrielle Chatelain pour ce dossier
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Monsieur le Premier ministre, dans la nuit de dimanche à lundi, les bombes israéliennes se sont abattues sur le camp de personnes déplacées de Barkasat. Quarante-cinq personnes, dont de nombreux enfants, ont péri brûlés vifs alors qu'ils se pensaient en sécurité. En vérité, il n'y a aucun lieu sûr à Gaza. Depuis plus de sept mois, nous nous jo...
Selon les mots du procureur de la Cour pénale internationale, le gouvernement israélien « a délibérément, systématiquement et continuellement privé la population civile de l'ensemble du territoire de Gaza de moyens de subsistance indispensables à sa survie ». Rien n'excuse les crimes de guerre du gouvernement israélien !
Le bombardement du camp de Barkasat n'est pas un tragique accident. Il est la réponse sanglante du gouvernement israélien à la décision de la Cour internationale de justice appelant Israël à stopper son offensive sur Rafah. La France ne peut pas rester passive. J'attends de votre part une réponse claire à ces deux questions : oui ou non, le gou...
Oui ou non, défendra-t-il auprès du Conseil de sécurité de l'ONU et de l'Union européenne des sanctions fortes à l'encontre du gouvernement israélien ?
Je ne savais pas que le Président était devenu le porte-parole du Gouvernement. Apparemment, à part se payer de mots, il ne fait rien !
Je vous avais posé deux questions. Premièrement, le gouvernement français compte-t-il reconnaître l'État de Palestine ? La réponse est vraisemblablement négative, mais vous ne l'assumez pas. Deuxièmement, demandera-t-il des sanctions à l'encontre du gouvernement israélien ? C'est aussi non, puisque vous ne répondez pas.
et politicienne. Le monde entier a les yeux fixés sur Rafah et vous vous empêtrez dans des manœuvres politiques…
Entre le premier et le second tour de l'élection présidentielle, monsieur le Premier ministre, Emmanuel Macron a gagné 9 millions de voix : 9 millions d'électeurs, notamment écologistes et de gauche, qui lui ont permis d'être locataire de l'Élysée, et à vous d'occuper Matignon ;…
…9 millions de citoyens et de citoyennes qui se sont levés, déplacés, mobilisés pour faire barrage à l'extrême droite, pour dire non au racisme, non à l'antisémitisme,…
…9 millions de personnes, qui ont fait primer leur attachement à la République sur leurs convictions politiques. Pourtant, vendredi dernier, le Président de la République a déclaré tout à fait normal de discuter avec le Rassemblement national en vue de « constituer, texte par texte, des majorités […] parfois complétées ou grossies par des voix ...
De semaine en semaine, monsieur le Premier ministre, les digues cèdent. Que répondrez-vous aux électeurs qui, comme moi, n'ont fait élire Emmanuel Macron que pour barrer la route à l'extrême droite ?
Ma question, monsieur le Premier ministre, était pourtant simple : continuerez-vous, en reniant tout ce que vous avez dit à 9 millions d'électeurs d'Emmanuel Macron,… …à faire passer des textes qui reprennent le programme de Jean-Marine Le Pen ?
Continuerez-vous de vous associer à celle qui a déclaré assumer intégralement l'héritage du Front national, de tendre la main à celle qui vient encore une fois de critiquer les juges ?
Conclurez-vous un pacte politique avec ceux qui, au Parlement européen, siègent aux côtés des membres du parti Alternative für Deutschland – lequel a élaboré un plan de remigration des étrangers, voire des Allemands d'origine étrangère ? Nous sommes 151 députés républicains : vous pouvez travailler avec nous !
La vérité, c'est que nous, les écologistes et la gauche, sommes désormais seuls à faire barrage au Rassemblement national !
Monsieur le Premier ministre, en laissant Emmanuel Macron s'approprier tous les pouvoirs, c'est notre démocratie qui est en danger. Vous n'avez entre vos mains ni votre destin, ni celui de la France. Vous n'êtes là que par le bon vouloir du Président de la République.
Votre nomination est le choix de la continuité. Rien d'étonnant alors au fait que vous renonciez à demander la confiance de l'Assemblée nationale. Comme Mme Borne, vous êtes condamné à rester l'exécutant zélé d'un président qui s'imagine souverain ; d'un président qui, depuis maintenant sept ans, ne peut que constater la chute de l'adhésion des...
L'actuelle Assemblée nationale est née de la volonté des Français de mettre fin aux privilèges et de leur désir de reprendre le contrôle de leur destin. Un exécutif qui attaque les contre-pouvoirs, qui gouverne sans le Parlement et qui décide sans dialogue avec les corps intermédiaires, cela a un nom : un régime illibéral.
En France, nos institutions sont une protection. Elles ont vocation à assurer que le Président de la République ne décide pas seul et qu'il gouverne au nom de l'intérêt général et pour tous les Français. Je n'aurai donc qu'une question : fragiliserez-vous notre démocratie dans l'intérêt et pour le privilège de quelques-uns ?
Vous avez limogé le président du Conseil d'orientation des retraites (COR) pour avoir contesté et dit la vérité aux Français sur la réforme des retraites. Vous avez voulu dissoudre les Soulèvements de la Terre. Vous avez menacé de retirer leurs financements aux associations s'opposant à votre politique. Vous assumez de faire voter des lois cont...