Les amendements de Clémence Guetté pour ce dossier

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J'imagine que vous êtes satisfaits. Vous vous êtes livrés à une obstruction très visible en déposant une vingtaine d'amendements identiques.

Je n'ai aucun problème à débattre – nous verrons bien ce qui sera voté par la suite. Mais je répète que nous ne disposons que d'une seule journée par an pour choisir les textes inscrits à l'ordre du jour. Si nous faisons aujourd'hui une proposition limitée, c'est que notre temps est compté. Vous auriez pu, vous, en six ans de pouvoir, proposer ...

Ce qui me rassure, c'est que, si vous avez dû m'agonir d'injures et proférer tant de mensonges pour défendre vos amendements ,…

…c'est parce que vous n'avez pas beaucoup d'arguments. En réalité, je pense que vous doutez. Quant à mon incompétence et à mon désintérêt supposé pour les questions agricoles, je regrette de devoir les démentir en racontant ma vie, mais mon grand-père était exploitant agricole dans la Vienne et mon frère est maraîcher dans les Deux-Sèvres.

De plus, en tant que députés de la nation, nous nous intéressons toutes et tous à ces questions cruciales

Nous avons vu la vôtre ; nous essaierons de développer la nôtre à l'occasion de la loi d'orientation et d'avenir agricoles à venir. Vous ne rendez pas service aux agriculteurs en les enfermant dans un modèle dont ils ne peuvent pas sortir.

De même qu'à une autre époque, vous les encouragiez à investir massivement et à se surendetter pour acquérir un matériel agricole toujours plus puissant et regrouper des exploitations toujours plus grandes, vous voulez maintenant les rendre dépendants d'immenses ouvrages de stockage de l'eau dans lesquels ils vont investir alors qu'ils ne seron...

Ces bassines resteront vides, comme elles sont déjà vides en Catalogne, où le remplissage n'atteint que 28 % des capacités, pour une moyenne de 49 % en Espagne.

Vous condamnez leurs parcelles à l'irrigation forcée alors même que les bassines ne seront pas suffisamment alimentées. C'est un mauvais modèle.

Certains nous accusent de ne pas connaître le terrain et nous assurent que les mégabassines sont adaptées à certaines zones et pas à d'autres. Or, si nous avons décidé de faire un moratoire national, c'est parce que les consignes de systématisation de ces ouvrages viennent de l'État. La presse a même révélé ce matin que les préfets percevront u...

Monsieur le ministre délégué, pouvez-vous confirmer ou infirmer ce que nous pressentons, à savoir votre volonté de développer ce modèle partout, coûte que coûte ?

Enfin, celles et ceux qui ont appelé au respect de la démocratie et à la fin des conflits sur l'eau ne rendent pas service à la population. En effet, les conflits vont se multiplier en raison de la raréfaction de la ressource, tandis que les usages indispensables à la vie resteront constants.

Ne votez pas ces amendements de suppression. N'ayons pas peur de la démocratie, laissons le débat avoir lieu.

Députés du Rassemblement national, vous auriez pu vous contenter de votre climatoscepticisme habituel, sans y ajouter le sexisme crasse dont vous venez de faire preuve.

Vous venez, collègues, de voter la suppression de l'article unique de cette proposition de loi. Cela nous fait peur, à mes camarades et à moi-même, car vous n'avez pas l'air conscients des enjeux auxquels nous faisons face et de l'urgence qu'il y a à faire bifurquer notre modèle agricole. Alors que la COP28 commence cette semaine et que vous al...

Vous auriez pu amender le texte, réduire la durée du moratoire ou le limiter à certaines zones du pays, par exemple les ZRE ; vous auriez pu, mais vous n'aviez pas envie de prendre cette peine. Y compris le jour de notre niche parlementaire, vous continuez l'obstruction …

…et vous nous empêchez de discuter, le seul jour où notre groupe d'opposition a l'initiative. Après avoir rejeté les prix planchers pour les agriculteurs, vous venez de faire perdurer le modèle des mégabassines, qui les place dans une situation absolument insoutenable.

Vous venez de prendre une décision contre l'avis de 70 % des Français, qui étaient favorables à notre proposition de loi. Je suis évidemment très déçue et je la retire.