Les amendements de Christophe Bex pour ce dossier
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Monsieur le ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, vous ressassez que la France est championne du monde des prélèvements obligatoires.
Les services publics et la protection sociale sont financés par ceux qui en bénéficient. En réalité, qui paye et dans quelle proportion par rapport à son revenu et à son patrimoine ? Et où va l'argent collecté ? Votre politique détourne les contributions au bénéfice de quelques-uns et au détriment du plus grand nombre.
En cette année olympique, vous battez tous les records. Félicitations pour les 250 milliards volés aux collectivités locales depuis 2012 !
Félicitations pour les 153 milliards gagnés par les entreprises du CAC40, pour les 98 milliards reversés aux actionnaires, pour les 100 milliards de fraude fiscale, pour les 22 milliards versés aux services médicaux privés et pour les 9 milliards versés à l'éducation privée !
Vous me direz que l'argent, il n'y en a pas. Cela fait des années que vous êtes au pouvoir et vous n'y connaissez toujours rien, pas plus que vous ne maîtrisiez le calcul de la surface d'un hectare quand vous étiez ministre de l'agriculture il y a quinze ans !
J'ai travaillé quarante années au service du public et je peux témoigner de l'évolution des salaires de la catégorie C : elle est de 80 euros après vingt ans de service, soit 4 euros par année, le tiers d'une baguette de pain par mois. Les agents de la fonction publique méritent de la considération et de la reconnaissance !
À l'occasion des quatre-vingts ans de la signature du programme du Conseil national de la Résistance (CNR), la fonction publique manifeste. Quelle est votre réponse ? Soyez honnête et annoncez votre volonté de détruire le programme du CNR ! Changez le titre de votre livre et intitulez-le Les jours malheureux !
Madame la Première ministre, depuis des mois, le peuple se mobilise contre votre réforme des retraites injuste et inutile.
Des millions de personnes manifestent lors de chaque journée de mobilisation ; 93 % des actifs de notre pays expriment leur opposition.
Mais votre seule réponse est le mépris et la répression, en interdisant les dispositifs sonores portatifs – vous n'avez pas peur du ridicule – ou les cartons rouges au stade de France.
Votre projet brise des vies. Il n'aura pas fallu attendre trois semaines après sa promulgation pour que votre contre-réforme des retraites ait des conséquences dramatiques. Je pense en particulier à ces femmes et ces hommes qui avaient négocié leur départ à la retraite anticipé avec leurs employeurs, attendant avec impatience ce droit au repos,...
Choisir entre revenir travailler et voir son revenu baisser, voilà le progrès que vous réservez à nos concitoyennes et concitoyens !
Vous demeurez sourds aux revendications d'un peuple que vous traitez avec une arrogance rare. Chers collègues, il est encore temps d'agir et d'adresser un carton rouge à ce gouvernement qui cherche à étouffer la contestation.
Non, la page n'est pas tournée. Le 8 juin prochain, votons la proposition de loi d'abrogation de la réforme des retraites, pour porter haut et fort la voix du peuple que nous représentons.
Madame la Première ministre, ce soir, c'est la fin de la remise à la pompe : et maintenant, sérieusement, que comptez-vous faire ? Votre politique de la remise, c'est-à-dire votre politique du chèque, n'est pas la bonne. La logique est d'intervenir sur les marchés pour bloquer les prix et, dans le même temps, augmenter les salaires.
C'est indécent ! Dans le monde d'en haut, les records sont battus avec 150 000 millions d'euros de profits pour le CAC40 en 2021. Et vous nous répondez par la modération salariale…
…quand les grands patrons bénéficient d'une augmentation de 52 %, soit une rémunération moyenne de 6 millions d'euros, plus de douze Smic par jour !
Ce n'est pas nouveau : déjà au siècle dernier, en 1976, Raymond Barre nous disait de nous serrer la ceinture, mais pour quels résultats ? J'appelle mes concitoyens à bien mesurer le moment que nous vivons. Il y a pratiquement quatre ans jour pour jour, des femmes et des hommes se levaient. Revêtus d'un gilet jaune, ils occupaient les ronds-poi...
Ils ont été insultés, stigmatisés et soumis à une violente répression ! Leur faute ? Avoir repris et chanté : « On est là, on est là ! Même si Macron ne le veut pas, nous, on est là ! Pour l'honneur des travailleurs et pour un monde meilleur ! Même si Macron ne le veut pas ,