Les amendements de Charles Sitzenstuhl pour ce dossier
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Je dis « énième » car, dans ce concours d'agitation auquel se livrent depuis six mois les députés « insoumis », nous peinons de plus en plus à dénombrer leurs manœuvres d'entrave.
Dans sa motion, Mme Panot – qui a d'ailleurs disparu, montrant bien le peu d'intérêt qu'elle porte au texte qu'elle a elle-même écrit et déposé –…
Vous savez, chers collègues de La France insoumise, les mots ont un sens. S'il y a déni de démocratie contre l'ensemble du peuple français, c'est vous qui en êtes les auteurs depuis le printemps dernier.
C'est vous qui n'arrivez pas à lire correctement le résultat de la dernière élection présidentielle, ni d'ailleurs celui de la précédente. Êtes-vous bien au courant que c'est Emmanuel Macron qui a été choisi majoritairement, puis reconduit largement, pour présider notre République ?
C'est lui qui, en obtenant plus de 9,7 millions de voix au premier tour et plus de 18,7 millions de voix au second, a été élu démocratiquement par le peuple français.
Ce n'est pas votre candidat, défait trois fois d'affilée, qui l'a emporté, ni les candidats des partis alliés avec vous : M. Mélenchon, M. Jadot, M. Roussel et Mme Hidalgo ont tous été éliminés au premier tour de l'élection présidentielle.
J'y viens. En juin, les Français ont placé une nouvelle fois la majorité présidentielle en tête. Cette majorité est certes relative, moins étendue que sous la précédente législature, mais elle n'en demeure pas moins la majorité. Les groupes Renaissance, Démocrates et Horizons forment, par le vote des Français, la première force de l'Assemblée n...
Quant à M. Mélenchon, dont vous annonciez l'entrée imminente à Matignon, c'est plutôt chez lui qu'il est rentré, où il n'est plus désormais qu'un commentateur amer et rabougri de la vie politique.
En avril et en juin 2022, la démocratie – la vraie démocratie, celle des urnes – a donc parlé : elle a confié le pouvoir à Emmanuel Macron,…
…aux députés de son camp et au gouvernement d'Élisabeth Borne, qui, ayant été elle-même élue députée, possède donc une double légitimité populaire.
Vous n'avez pas la majorité, car le peuple français ne vous l'a pas confiée. Le véritable déni de démocratie, c'est votre refus d'admettre que, depuis des années, vous perdez toutes les élections nationales auxquelles vous vous présentez et que vous cherchez à obtenir par des combines et des abus de procédure ce que le suffrage universel vous a...
Depuis six mois, l'Assemblée nationale travaille. Grâce à la main tendue à maintes reprises par la Première ministre, nous avons pu construire des majorités et voter des textes transpartisans : le paquet pouvoir d'achat, adopté dès la session extraordinaire d'été, le texte visant à lutter contre la fraude au compte personnel de formation, la ré...
Mais lorsqu'on tend la main, encore faut-il qu'il se trouve quelqu'un pour la saisir de manière sincère. Or force est de reconnaître qu'en ce qui concerne les projets de loi de finances, les oppositions n'ont pas joué le jeu. Arrêtons l'hypocrisie : vous n'avez pas voulu travailler avec le Gouvernement pour l'aider à adopter les budgets. Derriè...
Cet exercice inédit d'association des oppositions à la construction du budget de la nation s'est traduit par la prise en compte, dans les différents textes budgétaires, de plusieurs amendements déposés par les oppositions.
La responsabilité de la majorité, dès lors, consistait à faire en sorte que les budgets soient votés. Ne pas faire adopter les budgets reviendrait à bloquer le fonctionnement de l'État et à ajouter de l'instabilité à des temps déjà instables.
Quel gouvernement sérieux, dans une période de forte inflation, de ralentissement mondial de l'économie et de guerre en Europe, jouerait aux dés pour faire adopter ses budgets ? Le Gouvernement n'a eu d'autre choix, vous ne lui avez laissé d'autre choix, que de faire usage de l'article 49 de la Constitution.
La Première ministre est dans son droit le plus absolu lorsqu'elle y recourt. Il n'y a donc là nul déni de démocratie, puisque cette possibilité est offerte par la Constitution – à moins que vous ne reconnaissiez aucune valeur à la Constitution actuelle.
Oui, le Gouvernement doit s'assurer de l'adoption des budgets dans les délais constitutionnels impartis. Chers collègues de La France insoumise – NUPES, la question que nous nous posons est la suivante : à quoi riment vos motions de censure répétitives ?
Pour avoir moi-même observé votre comportement depuis six mois dans l'hémicycle et discuté régulièrement avec les habitants de ma circonscription alsacienne, je dois vous dire que vous faites peur à la grande majorité des Français.
Vous leur faites peur, tant votre attitude s'apparente parfois à celle de zadistes ou d'agitateurs d'amphithéâtre. Pas une semaine ne passe chez moi, en Alsace, sans que des compatriotes viennent me demander, effarés, inquiets : « Pourquoi tant d'excitation, tant d'agressivité sur les bancs de gauche à l'Assemblée nationale ? »