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Les amendements de Caroline Fiat pour ce dossier

12 interventions trouvées.

S'il y a bien une personne persuadée de la nécessité d'écrire ses directives anticipées, c'est moi. Je déplore cependant que trop peu de Français – 13 % – l'aient fait. Si je demandais ici qui a écrit ses directives, vous constateriez que la proportion est peut-être moindre que dans la population française.

Les exemples ont un sens, et je ne peux pas être d'accord avec celui que je viens d'entendre. L'histoire de Vincent Lambert s'est produite précisément parce qu'il n'avait pas écrit ses directives anticipées. S'il l'avait fait, les machines auraient été débranchées, mais cela n'aurait pas été une aide à mourir. Le sujet est difficile. Dans ce ca...

Il n'y aurait pas eu cette dérive médiatique. S'il avait écrit : « Si jamais je me trouve dans cet état, je ne veux pas qu'on me maintienne dans mon lit », les soins se seraient arrêtés. Je tiens donc à dire que ce n'est vraiment pas un bon exemple.

Je comprends votre intention, monsieur Bazin, mais en pratique, ce n'est pas possible, ne serait-ce que parce que, sur des sujets aussi sensibles, les patients et résidents choisissent eux-mêmes le soignant à qui ils veulent se confier.

Ils pourraient ne pas avoir suffisamment confiance dans le référent désigné pour le faire. Quant à l'expertise, ne vous inquiétez pas : tous les soignants maîtrisent très bien les directives anticipées. Je ne soutiendrai donc pas cet amendement.

Issu des recommandations du rapport de la mission d'évaluation de la loi Claeys-Leonetti – ce qui devrait faire plaisir au rapporteur –, il tend à s'assurer que le modèle de directives anticipées est accessible au format Falc. C'est du bon sens, mais il vaut mieux le préciser : cela devrait déjà être satisfait par la loi, mais ce n'est pas le c...

L'amendement a pour objet de rappeler régulièrement la possibilité de réviser les directives anticipées. Rappeler qu'elles existent est une bonne chose ; rappeler qu'elles sont modifiables et qu'on peut changer de personne de confiance – et d'avis comme de chemise – en est une autre.

Comme son nom l'indique, la personne de confiance est quelqu'un que le patient choisit et il peut la choisir en dehors de la famille. Il peut avoir de bonnes raisons de décider qu'il ne souhaite pas partager certaines décisions avec un proche ou une personne de sa famille, notamment parce que les affects entrent en jeu.

Si je prends mon exemple personnel, ma personne de confiance n'est pas un membre de ma famille, pour qu'au moment où il faudra prendre une décision difficile, l'affect n'entre pas en jeu. En introduisant cette possibilité, vous allez à l'encontre de mes dérives ,

Votre rédaction est précisément une dérive, et vous allez à l'encontre de mes directives anticipées – mes proches pourront les lire et m'embêter matin, midi et soir et me demander pourquoi j'ai écrit cela. J'ai choisi une personne de confiance qui n'est pas un proche – c'est mon choix, ce n'est pas celui de tout le monde. À titre personnel, je ...

Nous sommes plusieurs à considérer que cette disposition n'a pas sa place dans le titre Ier et, sans prédire l'avenir avec certitude, je peux vous dire qu'il y a de fortes chances pour que cet alinéa soit supprimé. Depuis plusieurs jours, nous assistons à des tentatives de supprimer les maisons d'accompagnement au motif que l'aide à mourir pou...

Cela vous fait peut-être rire, chers collègues, moi, cela commence à m'inquiéter sérieusement. Mieux vaudrait que vous arrêtiez de brandir ce type d'argument.