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Les amendements de Caroline Fiat pour ce dossier

61 interventions trouvées.

Il se fonde sur l'article 95 du règlement. Le temps de parole des orateurs inscrits sur l'article 6 est-il bien de deux minutes, sachant que les orateurs inscrits sur l'article 5 ne pouvaient s'exprimer que pendant une minute ?

Je m'exprime à titre personnel et non au nom de mon groupe. Neuf mois de travaux transpartisans, de réunions intenses et de tables rondes organisées avec des soignants et des associations d'usagers… Je me suis retrouvée à une table ronde avec des soignants qui m'ont dit être favorables à la légalisation de l'aide à mourir, en ajoutant qu'ils ne...

À titre personnel – les membres de notre groupe ont toute liberté de vote pour ces amendements –, j'ai vraiment une difficulté. Si quelqu'un souhaite que des directives anticipées soient rédigées et suivies, c'est bien moi ; mais perdre conscience après avoir demandé en toute lucidité d'être aidé à mourir est une chose, souffrir d'une maladie n...

En Belgique, près d'une procédure sur deux ne va pas jusqu'à son terme. Le patient qui n'est plus lucide veut-il toujours aller jusqu'au bout ? Nous ne pouvons pas le savoir.

J'ai peu exercé en tant qu'aide-soignante : en dix ans, bien que j'aie accompagné de nombreuses personnes jusqu'à la fin, on ne m'a sollicitée que trois fois pour une aide à mourir. C'est peu. Depuis tout à l'heure, j'entends certains s'inquiéter pour les soignants et leur éthique. N'oubliez pas la douleur des soignants qui n'ont pas de réponse...

Monsieur Juvin, ce n'est pas M. Pilato qui a fait cette comparaison. À propos des amendements en discussion, j'entends l'argument selon lequel l'administration de l'aide à mourir par un tiers non membre de l'équipe médicale n'existe pas dans les autres pays. Mais ils n'ont pas la même traçabilité que nous ! En France, quand un soignant donne u...

J'étais opposée à la suppression de l'auto-administration car elle permet de raréfier les cas qui nécessitent l'intervention d'une autre personne que le malade. Seuls demeurent les cas où le patient n'est pas physiquement en mesure de prendre seul le produit létal. Mais que faire des cas très rares d'une personne qui dirait : « Ma mère ne peut...

S'il faut pouvoir parler de tout avec les résidents en Ehpad, je ne trouve pas opportun d'évoquer ce sujet au moment de la signature du contrat de séjour. L'ayant vécu, je peux vous dire que l'arrivée du résident avec sa famille est un moment très tendu : il y a des pleurs ; personne ne se sent très à l'aise, ni le résident, ni sa famille. Je n...

Je ne le dis pas méchamment : nous avons du mal à avoir des psychologues dans nos établissements. Il arrive même que les résidents évoquent leur fin de vie avec les soignants ; sentant qu'elle va partir, une personne peut se confier spontanément sur ce qu'elle souhaite ou ce dont elle a besoin. Dans le dossier d'entrée figure la question de la...

S'il y a bien une personne persuadée de la nécessité d'écrire ses directives anticipées, c'est moi. Je déplore cependant que trop peu de Français – 13 % – l'aient fait. Si je demandais ici qui a écrit ses directives, vous constateriez que la proportion est peut-être moindre que dans la population française.

Les exemples ont un sens, et je ne peux pas être d'accord avec celui que je viens d'entendre. L'histoire de Vincent Lambert s'est produite précisément parce qu'il n'avait pas écrit ses directives anticipées. S'il l'avait fait, les machines auraient été débranchées, mais cela n'aurait pas été une aide à mourir. Le sujet est difficile. Dans ce ca...

Il n'y aurait pas eu cette dérive médiatique. S'il avait écrit : « Si jamais je me trouve dans cet état, je ne veux pas qu'on me maintienne dans mon lit », les soins se seraient arrêtés. Je tiens donc à dire que ce n'est vraiment pas un bon exemple.

Je comprends votre intention, monsieur Bazin, mais en pratique, ce n'est pas possible, ne serait-ce que parce que, sur des sujets aussi sensibles, les patients et résidents choisissent eux-mêmes le soignant à qui ils veulent se confier.

Ils pourraient ne pas avoir suffisamment confiance dans le référent désigné pour le faire. Quant à l'expertise, ne vous inquiétez pas : tous les soignants maîtrisent très bien les directives anticipées. Je ne soutiendrai donc pas cet amendement.

Issu des recommandations du rapport de la mission d'évaluation de la loi Claeys-Leonetti – ce qui devrait faire plaisir au rapporteur –, il tend à s'assurer que le modèle de directives anticipées est accessible au format Falc. C'est du bon sens, mais il vaut mieux le préciser : cela devrait déjà être satisfait par la loi, mais ce n'est pas le c...

L'amendement a pour objet de rappeler régulièrement la possibilité de réviser les directives anticipées. Rappeler qu'elles existent est une bonne chose ; rappeler qu'elles sont modifiables et qu'on peut changer de personne de confiance – et d'avis comme de chemise – en est une autre.

Comme son nom l'indique, la personne de confiance est quelqu'un que le patient choisit et il peut la choisir en dehors de la famille. Il peut avoir de bonnes raisons de décider qu'il ne souhaite pas partager certaines décisions avec un proche ou une personne de sa famille, notamment parce que les affects entrent en jeu.

Si je prends mon exemple personnel, ma personne de confiance n'est pas un membre de ma famille, pour qu'au moment où il faudra prendre une décision difficile, l'affect n'entre pas en jeu. En introduisant cette possibilité, vous allez à l'encontre de mes dérives ,

Votre rédaction est précisément une dérive, et vous allez à l'encontre de mes directives anticipées – mes proches pourront les lire et m'embêter matin, midi et soir et me demander pourquoi j'ai écrit cela. J'ai choisi une personne de confiance qui n'est pas un proche – c'est mon choix, ce n'est pas celui de tout le monde. À titre personnel, je ...

Si quelqu'un souhaite que l'examen de ce texte se termine dans les délais prévus, c'est bien moi. Vous avez dit en début de séance que vous aimeriez qu'on finisse ce soir l'examen du titre Ier , éventuellement au prix d'une petite prolongation. Étant donné le nombre d'amendements restants, il faudrait une énorme prolongation pour en venir à bou...