Les amendements de Benjamin Lucas-Lundy pour ce dossier
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Votre méthode s'appliquera bientôt – nous l'avons entendu – sur la réforme des retraites. J'en dirai un mot, puisque, hier ou ce matin, François Bayrou a expliqué que cette question tenait essentiellement à de la pédagogie. La pédagogie s'adresse aux enfants ; or les Françaises et les Français ne sont pas des enfants : s'ils sont lucidement opp...
…c'est parce que les progrès de la science, de la technique et de la médecine nous le permettent.
Quelle drôle de conception du progrès, que de vouloir voler ces avancées de la science et de la médecine aux Françaises et aux Français, en leur reprenant les années précieuses de leur vie que sont les premiers temps de leur retraite ! Travailler plus tard, ce sera mourir plus tôt : est-ce là le débat de société que vous voulez esquiver en anno...
Je reviendrai, pour finir, sur votre brutalité. Nous pouvons avoir des désaccords sur le projet de loi de finances : c'est bien normal. Vous reprochez aux oppositions d'y être opposées ; mais si nous représentons l'opposition à votre politique, il y a bien une raison ! Nous sommes là pour défendre les engagements que nous avons pris devant les ...
Si nous sommes là, c'est parce que nos collègues de la France insoumise ont déposé une motion de censure qui nous permet d'aborder le projet de loi de finances.
Vous faites en sorte que, pour un débat aussi important que l'orientation budgétaire de la nation, seuls quelques dizaines de collègues puissent entrer dans le fond des sujets en commission des finances.
Nous aurions aimé pouvoir débattre sereinement des collectivités locales, de la fiscalité des énergies renouvelables et d'autres questions importantes en période de crise ; chacun aurait ensuite voté. Or nous n'avons eu droit qu'à votre fébrilité – M. Coquerel l'a dit tout à l'heure.
Le Parlement avait voté l'amendement de M. Mattei – je suis surpris que M. Millienne n'ait pas évoqué le déni de démocratie qu'a subi le groupe Démocrate en la matière. Pour rappel, nous avons voté très largement, par esprit de coconstruction, un amendement proposé par l'un de ses membres ; or il a été balayé par le 49.3. Est-ce à dire, chers c...
Nous devrions aussi nous interroger sur le sens de notre travail et sur la nécessité de redonner au Parlement la force démocratique qui doit être la sienne.
Permettez-moi de dire en préambule à notre collègue qui vient de s'exprimer que, pour que nos débats soient apaisés, encore faudrait-il que nous puissions débattre…
…et que lorsque le Parlement débat et que les parlementaires jouent leur rôle, le fait de parler de prise d'otages est une injure à la démocratie et à son exercice.
Si la répétition est la base de la pédagogie, alors peut-être comprendrez-vous enfin, madame la Première ministre, mesdames et messieurs les ministres, chers collègues de la majorité, que votre méthode, votre pratique du pouvoir et votre arrogance sont insupportables pour le pays et pour la démocratie.
Oh, je ne tenterai pas de vous convaincre sur le fond : mes collègues Amiot et Delaporte l'ont fait brillamment il y a quelques instants. Chaque jour qui passe démontre que nos visions sont diamétralement opposées, antagonistes. C'est sain, et cela porte un nom : la démocratie. La démocratie s'est construite en partie dans cet hémicycle, par le...
Je suis épuisé de ne pouvoir accomplir ici mon devoir de législateur sur un texte aussi essentiel que le projet de loi de financement de la sécurité sociale. J'ai été élu le 19 juin dernier, madame la Première ministre, dans la huitième circonscription des Yvelines – un territoire riche de sa diversité, avec ses quartiers populaires, ses ville...
Nous sommes ici au Parlement, et la prérogative permettant d'amender librement les textes est une mission intrinsèque des parlementaires. Elle est aussi la raison de notre élection. Nous sommes ici au Parlement, madame la Première ministre. Il arrive, et il arrivera encore, que vous perdiez des votes. C'est la règle de la démocratie. Pour en f...
S'agissant des prétendues alliances que vous avez dénoncées, monsieur Gernigon, gardons-nous encore de l'inculture et revenons-en à l'essence du Parlement. Lorsque l'on vote pour ou contre un article, un texte ou un amendement, le choix est binaire et les voix se mélangent. Vous parliez du Rassemblement national ; si j'en crois certaines statis...
J'en veux pour preuve que lors des deux derniers seconds tours de l'élection présidentielle, parce que le choix était binaire, j'ai dû glisser dans l'urne un bulletin de vote pour Emmanuel Macron pour faire barrage à Mme Le Pen. Cela ne fait pas de moi un allié de votre politique, ni un soutien du Président de la République !
Il y a une différence fondamentale, chers collègues, entre subir le vote des uns ou des autres et faire le choix conscient d'élire deux représentants de l'extrême droite à la vice-présidence de l'Assemblée nationale, fonction qu'ils n'avaient jamais occupée dans l'histoire de notre République.
Nous, nous n'avons jamais voté pour eux. Cette tache indélébile pèsera longtemps sur les consciences de cette assemblée. Les Français, mes chers collègues, ont élu une assemblée différente. Le 19 juin dernier, ils ont dit en somme que l'Assemblée « start-up nation », c'était terminé. J'entends certains collègues nous reprocher, à mes co...
Nous sommes heureux – et nous considérons même que c'est notre devoir – de débattre jour et nuit s'il le faut pour défendre jusqu'au bout les convictions qui nous ont poussés à nous présenter au suffrage des Françaises et des Français ! La politique, je l'ai dit, ce sont des clivages. L'un des enseignements de l'élection du 19 juin dernier, c'e...