Les amendements de Aurélien Pradié pour ce dossier
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En l'espace de quelques heures, vous aurez réussi à nourrir comme personne le camp des charlatans que vous prétendez combattre, madame la secrétaire d'État. Partout où vous passez, vous abîmez tout !
Cela ne justifie pas le sourire narquois que j'ai vu aux lèvres de la rapporteure et du président de la commission des lois car cette cause est essentielle !
Vous seuls êtes responsables du piètre niveau des débats ! Malgré l'importance du sujet, vous avez manœuvré et bricolé ce texte de bout en bout.
Depuis sept ans, je n'ai pas souvenir qu'un texte ait été déjugé comme celui-ci : le Conseil d'État vous a rappelés à l'ordre, jugeant le projet mal rédigé et plaidant pour qu'il soit révisé de fond en comble.
Le Sénat vous a sanctionnés en rejetant l'article 4, tout comme l'Assemblée nationale hier soir. Pourquoi ? Nous n'avons pas voulu vous empêcher de débattre. Si vous avez été battus hier, c'est parce que vous avez été incapables – infoutus si vous me permettez l'expression – de mobiliser suffisamment de députés sur vos bancs afin que cet articl...
Au fond, ce que vous payez, c'est votre incurie sur un sujet qui ne mérite pourtant pas cela. Cette victoire, c'est une victoire à la Pyrrhus, qui va laisser des traces : après avoir assisté à vos manœuvres, ceux qui sont tentés par les charlatans ou par les dérives sectaires que vous dénoncez auront sûrement encore davantage le sentiment que v...
Je dénonce votre incurie et votre morgue. Quant à la petite manœuvre de la seconde délibération, elle vient nourrir celles et ceux que vous prétendez combattre !
Personne ne doit être faible dans la lutte contre les dérives sectaires. Mais vous êtes faiblards et, en jouant petit comme vous l'avez fait, vous n'avez pas servi la cause.
Madame la secrétaire d'État, ce matin, vous étiez conviée à une émission de télévision. Vous n'avez même pas eu la décence d'attendre d'être devant la représentation nationale pour annoncer cette seconde délibération.
Cette somme de petits détails a causé une rupture démocratique. Vous êtes assise au banc depuis le début de l'après-midi, et vous n'avez même pas osé nous informer – c'eût été votre courage et votre honneur – que vous alliez demander une seconde délibération.
Je le répète : quel manque de courage et quelle incurie ! Ni cette assemblée ni la cause que vous prétendez servir ne le méritent.