Les amendements de Aurélie Trouvé pour ce dossier
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…je vais d'abord expliciter : il ne s'agit évidemment pas de remettre en cause l'agriculture sans labour. Mais on sait aujourd'hui, par des travaux scientifiques, que l'agriculture de conservation des sols, sans aucune précision sur ce qui doit l'accompagner, a plutôt poussé à l'augmentation de l'utilisation des herbicides puisque, toute person...
Je me permets de reposer la question à M. le ministre, parce que je n'ai pas eu de réponse tout à l'heure : oui ou non, les objectifs chiffrés d'augmentation des surfaces en légumineuses et en bio ont-ils été supprimés du code rural ? Une journaliste du Monde attend également la réponse qui, je pense, intéresse beaucoup de Français.
Je me permets de revenir sur ce qui s'est passé hier à propos du code rural, car c'est suffisamment grave pour qu'on y insiste. J'ai interpellé le ministre à propos d'une journaliste – puisqu'il ne me répondait pas, je me suis dit qu'avec la presse dans la balance, ça allait marcher. C'est le cas, et je m'en réjouis. Je vais réagir aux propos ...
J'aimerais réagir aux propos de Mme Genevard sur le comté. L'un des débats que nous avons depuis le début de la discussion de ce projet de loi relève de la question suivante : le respect du vivant et la préservation des écosystèmes sont-ils compatibles ou non avec la capacité de notre agriculture à assurer notre souveraineté alimentaire ? Mon ...
Je suis désolée, monsieur le ministre, mais tant que nous n'aurons pas de réponse claire, je me permettrai d'insister. Nous ne sommes pas tenaces pour le plaisir de l'être,…
…mais parce qu'il s'agit d'une question importante et qu'une réponse est nécessaire pour éclairer le débat public, le législateur et les citoyens. Nous sommes dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale et je vous demande si, oui ou non, les objectifs chiffrés en matière de surface agricole utile en bio et en légumineuses ont disparu de la loi. ...
Il vise à spécifier que l'effort à amplifier concerne l'innovation publique. En effet, la recherche conduite au sein d'organismes publics comme l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae) ou les différents laboratoires universitaires tend davantage à servir l'intérêt général que celle que mènen...
Nous soutenons l'amendement. L'exposé sommaire souligne les contradictions entre les objectifs affichés et certaines décisions prises. L'école AgroParisTech, fer de lance de l'enseignement supérieur agronomique, a ainsi été fondue dans l'université Paris-Saclay, plutôt que dans un grand ensemble d'écoles d'enseignement supérieur agronomique, c...
J'appuie donc fortement cette demande : il est nécessaire que nous évaluions régulièrement si les objectifs en matière d'enseignement agricole et plus particulièrement agronomique sont atteints. Au-delà des grands mots et des grandes phrases, des décisions sont prises en contradiction avec les objectifs de ce projet de loi.
Nous soutiendrons cet amendement, qui ne mange pas de pain, mais je veux revenir sur les propos de M. Lavergne et du ministre. Vous prétendez mettre des moyens pour le bio, mais avez-vous lu le rapport annuel de performances (RAP) de la mission "Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales, " annexé au projet de loi de règlement du budg...
Alors que nous visions 15 % de surfaces en bio en 2022, nous sommes à 10 % en 2024. Et, monsieur Sitzenstuhl, nous ne sommes pas le premier pays européen en termes de surfaces en bio – l'Autriche et l'Italie nous devancent.
Nous sommes donc très loin des objectifs que vous aviez fixés ! D'ailleurs, lors du premier mandat du président Macron, monsieur Travert, vous étiez son ministre de l'agriculture, et vous avez tout simplement supprimé les aides au maintien de l'agriculture bio. Si le bio connaît une très grave crise, ce n'est pas parce que les consommateurs n'...
Je suis malheureuse quand je sais que, parce que leurs parents n'en ont pas les moyens, certains enfants ne peuvent pas manger bio. Tous les enfants de France devraient pouvoir le faire, quelle que soit leur classe sociale. Mais, pour cela, il faudrait y mettre les moyens, et vous ne les mettez pas !
Ayant enseigné pendant vingt ans dans l'enseignement supérieur agronomique, je voudrais apporter un témoignage. En premier lieu, il faut faire confiance aux enseignants.
Lorsque l'on enseigne dans ces établissements, on s'appuie tantôt sur les acteurs professionnels, sur les syndicats agricoles, sur les interprofessions, tantôt sur les syndicats de salariés agricoles, tantôt sur des associations de consommateurs – tout dépend du module que nous enseignons. La liberté académique fait partie du modèle d'enseignem...
Je vais profiter de ce que vous me donniez la parole pour répondre au ministre. Il est bien évident que nous ne sommes pas des adversaires de l'industrie agroalimentaire.
Tout dépend de ce que vous entendez par industrie agroalimentaire car elle recouvre un sceptre assez large d'entreprises : de très petites, petites et moyennes entreprises (TPE et PME) côtoient des multinationales. Vous savez très bien que les multinationales mangent peu à peu les TPE et les PME. Or ces dernières sont celles qui embauchent le p...
Je souhaite préciser les raisons pour lesquelles nous proposons ces sous-amendements : il y a trois semaines, dans le cadre de la politique agricole commune (PAC), les États membres ont décidé, avec l'appui de la France, de remettre en cause la règle demandant aux agriculteurs de consacrer 4 % de leurs surfaces agricoles à des infrastructures a...
Monsieur le ministre, madame la rapporteure, vous avez fait votre petit marché – ce n'est même pas un marché de petits producteurs locaux, étant donné votre vision du monde agricole et de son avenir.
Vous avez offert quelques brindilles aux Républicains, en espérant recueillir leur vote à la fin – nous verrons bien ce qu'ils voteront.