Les amendements de Arthur Delaporte pour ce dossier
31 interventions trouvées.
…lequel vise simplement à transposer dans notre droit des sanctions qui existent au niveau européen. Il n'y a rien de nouveau sous le soleil, on donne seulement au régulateur français le pouvoir de les faire appliquer, notamment à l'encontre des médias de désinformation russes. Je sais bien que le Rassemblement national a proposé au Parlement ...
Nous souhaitons que l'Union européenne soit le cadre qui défend l'État de droit et la démocratie. Le projet de loi permet, je le répète, de transposer en France l'interdiction des médias sanctionnés au niveau européen. Il n'est pas question de prendre des sanctions nationales, mais de garantir l'effectivité du droit en vigueur. Je rappelle d'ai...
Je comprends tout à fait votre intention, madame Clapot, mais il me semble que M. le ministre délégué a été clair : si nous validons ce type d'amendements, jusqu'où irons-nous ? Dans la mesure où il n'existe pas de définition juridique claire de l'article à vocation encyclopédique, certaines personnes pourront utiliser un site ayant l'apparence...
Le dispositif tel qu'il est actuellement prévu n'empêche pas une page Wikipédia, par exemple, de faire référence à une archive ancienne ou à des éléments situés hors du spectre de ce qui est normalement autorisé en ligne. Tant que les archives sont contextualisées – c'est bien le plus important – et qu'une appréciation est faite de ce contexte,...
Il vise à garantir que les plateformes pornographiques ne s'étant pas conformées aux mises en demeure de l'Arcom se voient appliquer une sanction financière. Dans la rédaction actuelle, en effet, l'Arcom « peut [la] prononcer » ; il conviendrait qu'elle la « prononce » effectivement. N'oublions pas que les plateformes ont quinze jours pour form...
Vous évoquez le blocage mais l'alinéa 4 fait également référence à des sanctions pécuniaires. Je ne suis donc pas sûr que votre réponse soit adéquate, puisque nous pourrions décider que la sanction soit, à la base, financière.
Il est vrai que la majorité n'échappe pas aux règles qu'elle a imposées, mais elle ne le découvre que lorsqu'elle est elle-même fracturée…
Il arrive que vous vous divisiez ; ce n'est pas grave. C'est un socialiste qui vous le dit et, en matière de divisions, nous nous y connaissons !
On peut comprendre qu'il y ait, au sein de la majorité, des divergences sur l'article 4 AC, car celui-ci a trait aux libertés fondamentales. Je le rappelle, il prévoit que « L'État se fixe l'objectif que 80 % des Français disposent d'une identité numérique au 1er janvier 2027 et près de 100 % d'entre eux au 1er janvier 2030. » Cet objectif gén...
M. le ministre délégué a été très clair, madame Guévenoux. Je ne crois pas qu'il soit utile de revenir sur ses propos, mais j'ai l'impression que vous n'avez pas tout entendu. Il a dit qu'il était possible de poursuivre les gens même s'ils n'ont pas d'identité numérique. Le problème, c'est que les 50 % de cas non élucidés que vous évoquez – à s...
Mais M. Balanant, qu'il soit à Paris ou en circonscription, a le droit de se promener de façon anonyme, et c'est le cas de chacun d'entre nous – et même de vous, monsieur le rapporteur général. Nous restons opposés à cet article 4 AC – et, plus généralement, à l'ensemble de votre philosophie.