Les amendements de Anne-Laure Blin pour ce dossier
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Je souhaiterais tout d'abord dire un mot sur la méthode : il est totalement inconvenant d'avoir fait travailler des collègues, des collaborateurs, des administrateurs, toute une assemblée, sur des textes que vous avez finalement retirés à la dernière minute.
Mais nous ne lâcherons rien : vous pourrez utiliser toutes les manœuvres, nous serons toujours là pour défendre, pied à pied, les Français contre votre idéologie de décroissance.
Car c'est bien ce que recouvre votre texte. Non, madame le rapporteur, les Français ne demandent pas l'aumône. Ils attendent notre estime…
…et surtout que nous ayons le courage de nous attaquer enfin aux problèmes structurels qui touchent notre pays et les ménages. La politique du chèque : vous n'avez que ce mot à la bouche. C'est évidemment un concept alléchant, surtout lorsqu'il consiste à distribuer de l'argent public – qui n'est donc pas le vôtre –, mais votre proposition de l...
Je ne me résous pas à sombrer dans des politiques d'assistanat dont la gauche – et, manifestement, le Gouvernement, vu les propos tenus par M. le ministre – a la recette. Urgence il y a, je vous rejoins sur ce point : urgence à valoriser le travail face à l'assistanat, tout d'abord.
et que l'aide publique soit réservée uniquement à ceux qui en ont le plus besoin. Cela requiert courage et volonté en vue de mieux gérer l'argent public : en la matière, les Français attendent beaucoup de nous, car ils mesurent tous les jours le poids et l'inéquité des politiques dites sociales. Il y a également urgence, au lieu d'empiler les ...
Diminuer les taxes serait une mesure de justice sociale, efficace pour nos compatriotes. En outre, comme nous le disions en juillet dernier, lorsque nous nous opposions avec force au chèque carburant
que la NUPES a d'ailleurs aussi combattu, de telles baisses se justifieraient d'autant mieux que, en raison de l'inflation, l'État engrange un surcroît de recettes fiscales. Contrairement à ce que vous laissez entendre par des raccourcis malhonnêtes, les Républicains sont très soucieux des conditions de vie des Français.
J'avais ainsi, au cours de la précédente législature, déposé une proposition de loi en faveur des étudiants, dont la situation financière devient de plus en plus difficile : 500 000 d'entre eux n'ont accès à aucun service de restauration universitaire, car ils se trouvent en zone blanche, c'est-à-dire dans des villes moyennes – je pense notamme...
Je suis bien là, madame la rapporteure, contrairement à ce que vous avez indiqué. Cela confirme ce que je disais pendant la discussion générale : à force de contre-vérités et de désinformation, vous dites de gros mensonges.
Si j'ai déposé un amendement de suppression, comme je l'avais déjà fait en commission des affaires économiques, c'est parce que le dispositif, qui a fait l'objet d'une réécriture par le Gouvernement, n'est clairement pas convenable. Je l'ai dit à la tribune il y a quelques instants : il n'engage pas les réformes structurelles qui permettraient ...
… en leur faisant croire que vous voulez améliorer leur pouvoir d'achat et que vous vous souciez de la qualité de leur nourriture, alors que vous ne proposez aucune réforme structurelle.
Nous avons eu droit à tous les poncifs de l'extrême gauche, du tout-bio au tout-végan. En vérité, vous n'avez jamais pensé aux Français en élaborant votre texte ; seule vous intéresse votre idéologie, et vous vous servez de cette proposition de loi comme d'une étape vers votre objectif final : la décroissance.
Parce que, si vous aviez écouté les Français, si vous écoutiez nos producteurs, vous sauriez que les Français sont attachés à leurs agriculteurs et que ces derniers ont beaucoup de mal aujourd'hui à faire du bio, parce que vous leur avez menti et que vous leur mentez encore. Nous devons la vérité aux Français, contrairement à ce que disait, ce ...
Les agriculteurs ne parviennent plus à commercialiser leurs produits, malgré tous leurs efforts, malgré leur résilience et bien qu'ils cherchent toujours à accomplir leur mission avec honnêteté, rigueur et talent.
Vous faites croire aux Français que l'argent public est de l'argent magique. Nous, députés Les Républicains, nous n'y croyons pas, pas plus que nous ne croyons au matraquage fiscal. Nous sommes un groupe politique qui croit à la valeur du travail, à l'effort et au mérite, un groupe politique qui remercie les Français de se lever tous les jours ...
En ce moment, leur quotidien est difficile, et pourtant ils continuent leurs efforts, malgré les difficultés, malgré les mensonges que vous leur avez assénés, malgré des choix politiques dévastateurs en matière énergétique, écologique…
…et, aujourd'hui, économique. Nous ne voterons évidemment pas ce texte, parce que nous savons que ce que les Français attendent de nous, c'est du courage,…
…le courage d'entreprendre des réformes structurelles, qui valorisent le travail. Les Français ne veulent pas l'aumône, ils ne quémandent rien mais veulent simplement vivre des fruits de leur travail. Votre politique de chèques est coûteuse et injuste car elle oublie, encore une fois, les classes moyennes. C'est pourquoi nous ne voterons pas ce...