Publié le 17 mai 2023 par : M. Saintoul, M. Laisney, M. Le Gall, Mme Leboucher, Mme Leduc, Mme Legrain, Mme Lepvraud, M. Léaument, Mme Pascale Martin, Mme Élisa Martin, M. Martinet, M. Mathieu, M. Maudet, Mme Maximi, Mme Manon Meunier, M. Nilor, Mme Obono, Mme Oziol, Mme Panot, M. Pilato, M. Piquemal, M. Portes, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, M. Rome, M. Ruffin, M. Sala, Mme Simonnet, Mme Soudais, Mme Stambach-Terrenoir, Mme Taurinya, M. Tavel, Mme Trouvé, M. Vannier, M. Walter.
Après l’alinéa 24, insérer l’alinéa suivant :
« La France est une puissance polaire qui renforcera son activité en Arctique pour améliorer sa connaissance de la région et peser dans les négociations au service de la paix et de la protection de cette région face aux bouleversements climatiques. »
Les zones polaires sont le théâtre de nouveaux enjeux stratégiques, économiques et militaires. Ainsi, l’ouverture de nouvelles voies de navigation dans les pôles à cause du réchauffement climatique et la problématique de l’exploitation des gisements de gaz et de pétrole du pôle Arctique posent des questions stratégiques critiques.
Reconnue mondialement pour sa contribution à la recherche polaire, la France a pourtant cessé d’être en pointe dans ce domaine : ses installations en Arctique et Antarctique sont vieillissantes, et les scientifiques manquent de moyen pour mener à bien leurs missions dans les zones polaires.
Pourtant, les pôles et les TAAF sont des espaces stratégiques primordiaux à de nombreux égards : en particulier, l’état des régions polaires définit le climat mondial de demain. Leur rôle thermorégulateur est mis à mal par le dérèglement climatique, qui y est deux fois plus élevé que sur le reste de la planète.
Il semble donc essentiel que la France s’affirme à nouveau comme une puissance polaire et reprenne sa place prépondérante en améliorant sa connaissance de la région Arctique et en y renforçant son activité.
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