Publié le 16 mars 2023 par : Mme Élisa Martin, M. Vannier, Mme Abomangoli, M. Alexandre, M. Amard, Mme Amiot, Mme Amrani, M. Arenas, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Bex, M. Bilongo, M. Bompard, M. Boumertit, M. Boyard, M. Caron, M. Carrière, M. Chauche, Mme Chikirou, M. Clouet, M. Coquerel, M. Corbière, M. Coulomme, Mme Couturier, M. Davi, M. Delogu, Mme Dufour, Mme Erodi, Mme Etienne, M. Fernandes, Mme Ferrer, Mme Fiat, M. Gaillard, Mme Garrido, Mme Guetté, M. Guiraud, Mme Hignet, Mme Keke, M. Kerbrat, M. Lachaud, M. Laisney, M. Le Gall, Mme Leboucher, Mme Leduc, M. Legavre, Mme Legrain, Mme Lepvraud, M. Léaument, Mme Pascale Martin, M. Martinet, M. Mathieu, M. Maudet, Mme Maximi, Mme Manon Meunier, M. Nilor, Mme Obono, Mme Oziol, Mme Panot, M. Pilato, M. Piquemal, M. Portes, M. Prud'homme, M. Ratenon, M. Rome, M. Ruffin, M. Saintoul, M. Sala, Mme Simonnet, Mme Soudais, Mme Stambach-Terrenoir, Mme Taurinya, M. Tavel, Mme Trouvé, M. Walter.
Dans un délai de deux mois à compter de la promulgation de la présente loi, et dans le but d’améliorer la sécurité et la sûreté de tous, le Gouvernement remet au Parlement un rapport détaillant des projets de réforme de l’Inspection générale de la police nationale . Ce rapport examine la création d’une instance externe de contrôle de la police nationale.
Par cet amendement, le groupe parlementaire de la France insoumise-NUPES rappelle qu'il est nécessaire de dissoudre l'Inspection Générale de la police nationale (IGPN) pour mettre en place une inspection indépendante de la police. Cette proposition est conforme à notre livret sécurité et sûreté ainsi qu'au programme de l'Avenir en commun qui prévoit de ""Supprimer l’Inspection générale de la Police nationale (IGPN) et l’Inspection générale de la Gendarmerie nationale (IGGN) et les remplacer par une autorité indépendante incluant des magistrats, des universitaires, des citoyens, rattachée au Défenseur des droits, remplaçant le service actuel, et lui octroyant une capacité de sanctions disciplinaires propre sur les agents fautifs""
Trop souvent synonyme de partialité, surtout dans les dossiers de violences policières, il est temps de réformer cette institution. Le système actuel, dans lequel les fonctionnaires suspectés de fautes graves atterrissent entre les mains de leurs collègues, n’est pas satisfaisant, surtout au sommet de la hiérarchie, et ne permet pas d'instaurer un lien de confiance entre la police est la population. Il est nécessaire de créer une instance externe de contrôle des forces de police quand elles sont accusées de fautes graves.
Tel est le sens de cet amendement.
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