Publié le 1er février 2023 par : M. Neuder, M. Minot, M. Forissier, M. Seitlinger, Mme Périgault, Mme Tabarot, M. Bazin, Mme Louwagie, M. Jean-Pierre Vigier, Mme Corneloup, M. Pauget, M. Boucard, Mme Gruet, Mme Serre, Mme Valentin, M. Viry, M. Brigand, M. Di Filippo, M. Cinieri, M. Emmanuel Maquet, Mme Besse, M. Bourgeaux, Mme Petex-Levet, M. Pradié, M. Vincendet, M. Dubois, Mme Anthoine, M. Fabrice Brun, M. Portier, M. Vermorel-Marques.
Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport exhaustif au sujet de l'insertion professionnelle et de la formation des jeunes.
Ce rapport fait l'objet de propositions pour favoriser l'insertion professionnelle, en particulier des jeunes. Il évalue la possibilité, les limites et les bénéfices, de revenir à la voie de l'apprentissage dès 14 ans.
Il peut faire l'objet d'un débat au Parlement.
On observe une diminution notable au cours des cinquante dernières années du nombre de cotisants par rapport à celui des retraités.
Au début des années 1960, le ratio cotisants retraités était supérieur à 4 : il atteignait un point haut en 1965, année où l’on dénombre 4,29 actifs pour un retraité.
En 2019, selon les derniers rapports du COR, le ratio cotisants/retraités était de 1,7 pour 1. C'est-à-dire que la retraite d'un Français est en moyenne financée par le travail d'1,7 Français.
Aussi, cette situation pose indéniablement la question de la présence d'actifs sur le marché du travail, de l'insertion professionnelle, mais aussi de la formation des jeunes et en particulier des formations professionnalisantes. Il conviendrait par exemple de supprimer le collège unique et de permettre à nouveau à tout jeune qui le souhaite de pouvoir choisir la voie de l'apprentissage dès 14 ans.
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