Publié le 2 février 2023 par : Mme Garin, Mme Arrighi, Mme Batho, M. Bayou, Mme Belluco, Mme Chatelain, M. Fournier, M. Iordanoff, M. Julien-Laferrière, Mme Laernoes, M. Lucas, Mme Pasquini, M. Peytavie, Mme Pochon, M. Raux, Mme Regol, Mme Rousseau, Mme Sas, Mme Sebaihi, M. Taché, Mme Taillé-Polian, M. Thierry.
La présente loi ne s’applique pas aux personnes infectées par le virus de l’immunodéficience humaine nées avant 1996.
Depuis 1996 et l’arrivée des trithérapies antirétrovirales, l’infection par le VIH/sida est devenue progressivement une maladie chronique, au moins dans les pays industrialisés. Ainsi, l’espérance de vie des personnes vivant avec le VIH sous traitement a bel et bien augmenté au fil du temps, grâce à des avancées sur les médicaments, grâce à une mise sous traitement plus précoce par exemple. Ainsi l’espérance de vie des personnes vivant avec le VIH est-elle de 79 ans pour les hommes et 78 ans pour les femmes ayant initié leur traitement en 2008 ou postérieurement selon l’épidémiologiste Dominique Costagliola
Mais tel n’était pas le cas pour les personnes vivant avec le VIH qui le sont devenues avant l’apparition des traitements. Une étude anglaise publiée en 2011 a estimé que, sur la période 1996‑2006, l’espérance de vie d’un homme de 20 ans vivant avec le VIH et traité était de 39,5 ans. Elle était de 50,2 ans pour une femme. Elle était estimée à 57,8 et 61,6 ans respectivement en population générale.
Par ailleurs, vivre avec le VIH est, bien plus que toute autre pathologie chronique, expose à de nombreuses stigmatisations, souvent corrélées avec l’orientation sexuelle, réelle ou supposée, de celles-ci, et, partant, à de nombreuses ruptures intervenues dans les carrières de ces personnes.
Le présent amendement propose de prendre en considération les spécificités liées à cette pathologie. Il a été travaillé avec le collectif Inter-LBGT et l’association les Séropotes.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.