Publié le 21 février 2023 par : M. Peytavie, Mme Garin, Mme Rousseau.
Dans un délai d’un an à compter de la publication de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur l’ouverture sur cinq ans de 500 000 places de garde adaptées. Ce rapport s’attache à évaluer les besoins financiers, matériels et humains à la mise en place d’un véritable service public de la petite enfance.
Aujourd’hui, le nombre de places disponibles en France pour l’accueil des enfants de moins de 3 ans est évalué à 59,8 places pour 100 enfants (ONAPE, 2021). Ces 500 000 places permettraient d’atteindre le taux de 82,2 places pour 100 enfants.
L’utilisation des écrans est parfois le seul recours pour les professionnels de la petite enfance face au manque criant de moyens humains, matériels et financiers dans la réalisation de leurs missions.
Le volet relatif aux besoins humains s’attache notamment à la question de la revalorisation de ces métiers afin de provoquer un véritable choc d’attractivité nécessaire au recrutement d’un nombre suffisant de professionnels.
Ce choc d’attractivité, couplé à la création indispensable de places, sont les conditions sine qua non pour permettre aux professionnels de réaliser leurs missions correctement et dans de bonnes conditions, afin de favoriser un accompagnement de qualité et de lutter contre les fortes inégalités sociales et territoriales d’accès aux places existantes.
Tel est l’objet du présent amendement.
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