Publié le 30 novembre 2022 par : M. Schellenberger, Mme Gruet, M. Kamardine, M. Nury, M. Bazin, M. Hetzel, Mme Corneloup, M. Vatin, M. Cinieri, M. Taite, Mme Genevard, M. Viry, Mme Louwagie, M. Neuder.
Le Gouvernement remet au Parlement dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi un rapport sur les sources d’énergie renouvelables alternatives permettant de se prémunir du piège mono-technologique du moteur électrique.
Le 8 juin dernier, le Parlement Européen a voté l’interdiction de la vente de voitures thermiques neuves avant 2035.
Cette mesure entre dans le cadre des objectifs de neutralité carbone avant 2050 sur le territoire européen. Si on ne peut que saluer toute initiative de baisse des émissions de gaz à effet de serre, le développement à marche forcée des voitures à moteur électrique ne saurait être une solution unique et suffisante.
En effet, nombreuses sont les questions économiques (l’accession à un véhicule électrique à un prix abordable), industrielles (toute la filière automobile va devoir s’adapter) et environnementales (les ressources en terres rares nécessaires à la construction de ces véhicules sont épuisables) qui restent sans réponse.
Il faut donc se prémunir du piège monopolistique du « tout électrique » pour la filière automobile. Nous ne disposons pas assez de capacité de production électrique pour couvrir nos besoins quotidiens actuels. La question de l’alimentation en électricité des véhicules électriques est donc dès aujourd’hui à appréhender. Il ne faudrait pas, dans les années à venir, changer l’intégralité de processus industriel de construction automobile en un lapse de temps trop contraignant donc, irréaliste.
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