Protéger et garantir le droit fondamental à l'interruption volontaire de grossesse et à la contraception — Texte n° 488

Sous-Amendement N° 596 à l'amendement N° 167 (Tombe)

(1 amendement identique : 603 )

Publié le 24 novembre 2022 par : M. Breton, M. Di Filippo, M. Gosselin, Mme Dalloz.

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Texte de loi N° 488

Article 1er (consulter les débats)

À l’alinéa 2, après le mot :

« garantit »,

insérer le mot :

« déjà ».

Exposé sommaire :

En France, l'accès à l'IVG est non seulement organisé par la loi (le Code de santé publique) mais garanti constitutionnellement par la jurisprudence du Conseil constitutionnel qui considère que l’accès aux services d’IVG relève d’une garantie de service public et doit permettre le respect du principe d’égalité en organisant de tels services sur l’ensemble du territoire.

C’est ce que dit le Conseil constitutionnel (C. const., n° 2001-446 DC, 27 juin 2001, Loi relative à l’IVG et à la contraception, § 15) : « Ces dispositions (de la loi nouvelle) concourent par ailleurs au respect du principe constitutionnel d'égalité des usagers devant la loi et devant le service public ».

Il n’y a donc aucune restriction à l’accès à l’IVG et cette question relève d’une politique de santé publique sous la responsabilité du Gouvernement.

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