Ce site présente les travaux des députés de la précédente législature.
NosDéputés.fr reviendra d'ici quelques mois avec une nouvelle version pour les députés élus en 2024.

Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2023 — Texte n° 480

Amendement N° 114 (Irrecevable)

Publié le 16 novembre 2022 par : Mme Alexandra Martin, Mme Gruet, M. Seitlinger, M. Bourgeaux, M. Bony, Mme Anthoine, Mme Louwagie, M. Bazin, Mme Bazin-Malgras, M. Breton, M. Pauget, M. Forissier.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 

Après l’article 17, insérer :

« Dans un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport mesurant l’impact sur la santé publique de l’élargissement aux femmes de 40 à 80 ans, du dépistage organisé du cancer du sein ».

Exposé sommaire :

A moins de 50 ans, les femmes sont moins dans les radars de détection du cancer du sein malgré l’existence de risques pour les plus âgées, alertent les spécialistes, qui plaident pour une meilleure surveillance.

Le cancer du sein est plus fréquent et le plus mortel chez les femmes dans le monde, avec plus de 54 000 nouveaux cas chaque année et plus de 12 000 décès en France. Même si les traitements et les dépistages ont conduit à une baisse de la mortalité, il n’en demeure pas moins que plus tôt l’on détecte un cancer, plus les chances de survies augmentent et moins les traitements sont lourds et agressifs.

Aussi, beaucoup de pays riches mènent des politiques de dépistage organisé. En France, depuis 2004, le dépistage organisé du cancer du sein permet aux femmes de la tranche d'âge 50-74 ans, invitées par courrier, de bénéficier tous les deux ans d'un examen de dépistage de qualité. Ce programme national répond à des exigences de qualité strictes. Les mammographies jugées normales y sont par exemple systématiquement relues (« double lecture ») par un second radiologue, ce qui permet de détecter en moyenne plus de 6 % des cancers, non décelés lors de la première lecture.

Toutefois, la question de la stratégie de dépistage chez les plus jeunes se pose. En effet, d’après la Société Française de Sénologie et Pathologie Mammaire, environ 15% des cancers du sein surviennent de 40 à 50 ans.

A ce sujet, la Commission européenne a recommandé d’élargir le dépistage du cancer du sein aux personnes âgées de 45 à 74 ans (les recommandations actuelles européennes ne concernant que les femmes de 50 à 69 ans). Mais de nombreux travaux tendent à montrer un intérêt potentiel à instaurer un dépistage systématique dès 40 ans.

Alors qu’il apparait nécessaire d’ouvrir le dépistage organisé du cancer du sein aux femmes dès 40 ans et jusqu'à 80 ans, il convient de fournir à la Représentation nationale, un rapport mesurant l’impact sur la santé publique de cet élargissement, lequel n’est actuellement réservé qu’aux femmes âgées de 50 à 74 ans en vertu de l’arrêté du 29 septembre 2006 relatif aux programmes de dépistage des cancers.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.