Publié le 28 octobre 2022 par : Mme Regol, M. Iordanoff, M. Lucas, M. Thierry, Mme Arrighi, M. Bayou, Mme Belluco, M. Ben Cheikh, Mme Chatelain, M. Fournier, Mme Garin, M. Julien-Laferrière, Mme Laernoes, Mme Pasquini, M. Peytavie, Mme Pochon, M. Raux, Mme Rousseau, Mme Sas, Mme Sebaihi, M. Taché, Mme Taillé-Polian.
L’article L. 242‑5 du code de la sécurité intérieure est ainsi modifié :
1° Le I est ainsi modifié :
a) Au 1°, après le mot : « atteintes », sont insérés les mots : « d’une particulière gravité » ;
b) Après le mot : « stupéfiants », la fin du même 1° est supprimée ;
c) Les 4° et 5° sont abrogés ;
2° Le II est abrogé ;
3° Au dixième alinéa du IV, après le mot : « délivrée », sont insérés les mots : « au plus tard une semaine avant l’emploi prévu, ».
Cet amendement vise à encadrer la révolution numérique du ministère de l’Intérieur en imposant d’une part une date limite entre la délivrance de l’autorisation d’utiliser des caméras sur drones et le moment prévu d’utilisation de ces dispositifs et d’autre part en restreignant les cas où cette utilisation est possible, en supprimant notamment la régulation des flux de transport ou en retirant aux agents de douane la possibilité d’y avoir recours, l’utilité de tels dispositifs étant largement questionnable.
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