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Abolition de la corrida — Texte n° 329

Amendement N° 267 (Sort indéfini)

Publié le 21 novembre 2022 par : M. Rome, M. Sala.

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Compléter l’alinéa 2 par les mots :

« et est ajoutée une phrase ainsi rédigée : « Elles ne sont pas non plus applicables aux courses de taureaux n’impliquant ni la mort ni les blessures volontaires des taureaux ». »

Exposé sommaire :

Par cet amendement, nous souhaitons insister sur le fait que les courses camarguaises et les courses landaises ne sont pas concernées par cette proposition de loi. Ces courses ne seront donc pas interdites si cette proposition de loi est adoptée. Cet amendement vise à clarifier cet élément.
La France est riche de mille traditions et cultures locales souvent invisibles pour la plupart des Français. Il arrive que ces cultures soient méconnues d’un bout à l’autre d’un même département.
C’est le cas par exemple dans l’Hérault ou dans le Gard où la culture de la bouvine est centrale à Lunel ou Sommiers mais totalement inconnue sur le plateau du Larzac ou sur la corniche des Cévennes. Cette culture qui comprend notamment les courses camarguaises ou encore les différents lâchés de taureaux dans les rues des villes et villages, a son centre de gravité dans la Camargue. La « petite » Camargue s’étend sur toute la côte méditerranéenne des Bouches-du-Rhône à l’Hérault en passant par le Gard.
Cette culture populaire structure fortement la vie locale, les liens sociaux entre les générations, et entre les natifs et nouveaux arrivants.
Bien qu’elle se pratique sur le même territoire que la culture tauromachique, la culture de la bouvine s’en distingue fortement dans son rapport à la « bête noire ». Les bìous (les vachettes en occitan) ne subissent ni sévices, ni torture, ni mise à mort. Ils sont à l’affiche des courses et les foules se déplacent pour aller voir les « toros » qui ont une véritable carrière. Certains ont leur statut à leur effigie comme Goya à Beaucaire tant ce taureau a marqué les esprits par sa personnalité joueuse et vive. Une démarche locale vise à inscrire prochainement cette culture au patrimoine immatériel de l’UNESCO.

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