Publié le 29 septembre 2022 par : Mme Taillé-Polian, Mme Garin, M. Peytavie, Mme Rousseau, Mme Arrighi, M. Bayou, Mme Belluco, M. Ben Cheikh, Mme Chatelain, M. Fournier, M. Iordanoff, M. Julien-Laferrière, Mme Laernoes, M. Lucas, Mme Pasquini, Mme Pochon, M. Raux, Mme Regol, Mme Sas, Mme Sebaihi, M. Taché, M. Thierry.
Le Gouvernement remet au Parlement, dans un délai de quatre mois à compter de la promulgation de la présente loi, un rapport sur l’état de la formation professionnelle à disposition des chômeurs en vue de pourvoir aux nécessités de la transformation écologique de notre pays.
La lettre de cadrage qui a servi à la réforme de l’assurance chômage était claire : réaliser entre 3 et 4 milliards d’économies en 3 ans. Cette vision purement comptable d’envisager la sécurité sociale fait l’impasse sur le rôle qu’elle devrait avoir dans la définition des priorités que se donne la société française pour faire face aux défis majeurs de l’avenir, à commencer par la transition écologique. Le Compte Personnel de Formation (CPF), largement détourné par de multiples arnaques et des formations vides de sens, participe de ce phénomène et du relativisme qui inspire cette réforme : “trouvons aux chômeurs n’importe quel emploi pour qu’il ne pèse plus sur les dépenses publiques, plutôt que d’investir dans une stratégie pour l’avenir et des emplois durables”.
Le potentiel d’emplois utiles à la transition écologique est pourtant immense : les études sectorielles “marchés et emplois” réalisées par l’ADEME montrent que 500 000 emplois pourraient être créés d’ici 2030 et 1 million en 2050, sans même prendre en compte les emplois qu'offrirait le démantèlement du parc nucléaire français. Le groupe Écologiste demande à ce qu’un rapport soit présenté à l’Assemblée nationale sur l’état des formations professionnelles mises à disposition des chômeurs.
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