Publié le 6 octobre 2022 par : Mme Rousseau, Mme Garin, M. Peytavie, Mme Arrighi, M. Bayou, Mme Belluco, M. Ben Cheikh, Mme Chatelain, M. Fournier, M. Iordanoff, M. Julien-Laferrière, Mme Laernoes, M. Lucas, Mme Pasquini, Mme Pochon, M. Raux, Mme Regol, Mme Sas, Mme Sebaihi, M. Taché, Mme Taillé-Polian, M. Thierry.
Supprimer cet article.
Cet amendement est construit sur les réflexions apportées par des Collectifs d’asso d’etudiant.es en médecine
La création d’une quatrième année du Diplôme d’Études Spécialisées de Médecine Générale est actée depuis la réforme du troisième cycle des études médicales d’avril 2017.
Cependant, dans un contexte national de déficit de médecins généralistes qui tend à s’aggraver pour les années à venir selon les projections de la DREES, la priorité est à l’attractivité de la filière de Médecine Générale afin de ne pas aggraver la pénurie de ces effectifs médicaux pour les années à venir.
Actuellement, le nombre de praticiens agréés maîtres de stage des universités (PAMSU), bien qu’il soit en hausse, est insuffisant pour
assurer des conditions de formation sécuritaires et professionnalisantes en cas d’ajout de 4000 étudiants en stage ambulatoire. Les conditions d’encadrement sont donc encore floues pour cette future quatrième année et pourrait amener les étudiants de deuxième cycle des études médicales à se détourner de cette spécialité pour leur pratique future. La crainte étant que, puisque le nombre de maîtres de stages est déjà insuffisant, les internes en médecine générale contraints d’exercer dans une zone sous-dotée se retrouvent sans encadrement suffisant, alors même que la demande est plus forte que l’offre en santé dans ces territoires.
Le résultat de la création d’une 4e pourrait donc provoquer une augmentation des difficultés d’accès aux soins, par une baisse du nombre des médecins généralistes formés.
En l’état, l’application d’une quatrième année au DES de Médecine Générale paraît précipitée.
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