Publié le 6 octobre 2022 par : Mme Pochon, Mme Arrighi, M. Bayou, Mme Belluco, M. Ben Cheikh, Mme Chatelain, M. Fournier, Mme Garin, M. Iordanoff, M. Julien-Laferrière, Mme Laernoes, M. Lucas, Mme Pasquini, M. Peytavie, M. Raux, Mme Regol, Mme Rousseau, Mme Sas, Mme Sebaihi, M. Taché, Mme Taillé-Polian, M. Thierry.
Le Gouvernement remet au Parlement, dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, un rapport relatif à la prise en compte des risques liés à l’éco-anxiété sur la santé.
Au cours de la première année de la pandémie de COVID-19, la prévalence mondiale de l’anxiété et de la dépression a augmenté massivement, de 25 %, selon une note scientifique publiée (en anglais) aujourd’hui par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Le document met en évidence quelles populations ont été les plus touchées et résume les effets de la pandémie sur la disponibilité des services de santé mentale et comment la situation a évolué durant la pandémie. Le document, qui s’appuie sur un examen complet des données probantes existantes sur l’impact de la COVID-19 sur la santé mentale et les services de santé mentale montre que la pandémie a affecté la santé mentale des jeunes et qu’ils sont, de manière disproportionnée, à risque de comportements suicidaires et autodestructeurs.
Les impacts psychologiques liés au réchauffement de la planète, aux catastrophes naturelles (sécheresse, incendies, inondations), aux conflits, aux pandémies touchent de plus en plus de monde. Aussi, plus d’un Français sur cinq considère que les questions environnementales touchent dans toutes les facettes de sa vie quotidienne. »
La notion d’éco-anxiété est bien évidemment la contraction d’« écologie », au sens de « science ayant pour objet les relations des êtres vivants (animaux, végétaux, micro-organismes) avec leur environnement, ainsi qu’avec les autres êtres vivants », et d’« anxiété ».
Elle a été inventée et théorisée à partir de 1997 par la chercheure en santé publique belgo-canadienne Véronique Lapaige. Elle est de plus en plus utilisée dans les médias et elle fait également l’objet d’un intérêt croissant de la part des mondes académiques et médicaux. L’éco-anxiété s’est imposée depuis quelques années et surtout depuis quelques mois dans l’espace médiatique et public. Même s’il n’existe pas d’enquête officielle en tant que telle en France sur les éco-anxieux, les diverses études mettent en évidence que les jeunes subissent de plein fouet cet eco anxiété. Aussi, cet amendement vise à demander au Gouvernement un rapport sur cette question.
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