Publié le 13 octobre 2022 par : M. Neuder, Mme Bonnivard, M. Ciotti, Mme Dalloz, Mme Valentin, M. Jean-Pierre Vigier, Mme Corneloup, Mme Bazin-Malgras, Mme Gruet, M. Nury, M. Dumont, M. Brigand, M. Vincendet, M. Taite, M. Dubois, M. Descoeur, Mme Anthoine, M. Viry, M. Portier.
Dans un délai de six mois suivant la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur l’impact pour le système de santé des différences tarifaires appliquées entre établissements de santé selon leur statut public ou privé.
Les inégalités de traitement entre établissements publics de santé et établissements privés non lucratifs se retrouvent dans les différences tarifaires qui subsistent entre l’hôpital public et les Centres de lutte contre le cancer (CLCC).
En effet, il existe à ce jour deux échelles tarifaires différentes pour les établissements relevant du service public de santé. Les Etablissements Privés d’Intérêt Collectif (ESPIC) en général, et les CLCC en particulier, subissent un coefficient de minoration (de -1,6%), qui n’a plus lieu d’être, comme le rappelle le rapport IGAS/IGF (« L’évaluation du différentiel de charges entre les établissements publics de santé et établissements privés à but non lucratif »), d’octobre 2020.
Déjà mis à mal par l’interdiction faite aux praticiens d’y exercer une partie d’activité libérale et par le niveau actuel de l’inflation, les Centres de lutte contre le cancer doivent composer avec une contrainte tarifaire majeure sur l’ensemble de leurs actes. Dans un contexte de crise de l’hôpital, économique et sociale, cette différence de traitement budgétaire n’est ni juste, ni soutenable.
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