Publié le 17 octobre 2022 par : Mme Rousseau, Mme Garin, M. Peytavie, Mme Arrighi, M. Bayou, Mme Belluco, M. Ben Cheikh, Mme Chatelain, M. Fournier, M. Iordanoff, M. Julien-Laferrière, Mme Laernoes, M. Lucas, Mme Pasquini, Mme Pochon, M. Raux, Mme Regol, Mme Sas, Mme Sebaihi, M. Taché, Mme Taillé-Polian, M. Thierry.
À la première phrase de l’alinéa 1, après le mot :
« social »,
insérer les mots :
« animé par des professionnels non soignants dédiés à l’animation ».
Cet amendement vise à mettre en lumière les nombreuses difficultés rencontrées par les aides à domicile dans l’exercice de leur métier.
En proposant que ce temps social soit animé « par des professionnels non soignants dédiés à l’animation » cet amendement a pour but d’attirer l’attention sur les difficultés qu’éprouvent les aides à domiciles dans l’accomplissement de leur mission, en particulier celles liées à l’accompagnement et au lien social.
Nous soutenons la logique de la création de ce temps de lien social. Toutefois, faute de moyens complémentaires, il semble problématique d’exiger via cet article une nouvelle surcharge de travail pour ces aides à domiciles déjà largement débordées. En effet, les pénuries de recrutements des aides à domicile s’aggravent d’année en année et avec cela, leurs conditions de travail.
Pour que ces heures de lien social soient réalisées dans de bonnes conditions, nous devons ; soit donner les moyens nécessaires aux aides à domicile en augmentant leurs effectifs et leurs salaires, soit reporter cette mission sur des « professionnels non soignants dédiés à l’animation». Cela permettrait par ailleurs que les heures de sociabilités ne deviennent pas, par manque de temps, des extensions d’heures de soins - au sens large (hygiène, repas) et soient sanctuarisées.
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