Publié le 17 octobre 2022 par : Mme Regol, Mme Arrighi, M. Thierry, M. Bayou, Mme Belluco, M. Ben Cheikh, Mme Chatelain, M. Fournier, Mme Garin, M. Iordanoff, M. Julien-Laferrière, Mme Laernoes, M. Lucas, Mme Pasquini, M. Peytavie, Mme Pochon, M. Raux, Mme Rousseau, Mme Sas, Mme Sebaihi, M. Taché, Mme Taillé-Polian.
I. - L’État peut, à titre expérimental pour une durée ne pouvant excéder cinq ans après la promulgation de la présente loi, mettre en place le remboursement par l’assurance maladie de séances d’accompagnement psychologique réalisées par des psychologues, sans condition d’âge ou de prescription médicale et sans limitation du nombre de séances.
II. - La liste des territoires retenus pour les expérimentations et les modalités concrètes de leur mise en œuvre sont arrêtées par décret du ministre de la santé et de la prévention.
III. - Un rapport d’évaluation des expérimentations est réalisé par le Gouvernement et remis au Parlement au plus tard le 1er janvier 2028.
Le remboursement des séances d’accompagnement psychologique mis en place avec le dispositif MonPsy reste limité, notamment par le nombre de séances prises en charge (8 maximum) et par la nécessité de disposer d’une prescription médicale. Pourtant, la santé mentale de la population, mise à mal par la crise du Covid-19 et l’anxiété engendrée par le réchauffement climatique - notamment chez les plus jeunes -, est une source majeure de préoccupation qui doit conduire à des réponses plus ambitieuses.
C’est pourquoi, afin de juger de la pertinence d’un élargissement à l’ensemble de la population ou à certaines catégories de la population du remboursement par l’assurance maladie de ces séances, qui pourraient être bénéfiques à l’ensemble de la société en améliorant son bien-être, cet amendement propose de mettre en place des expérimentations donnant lieu à un rapport d’évaluation. Cette mesure est en cohérence avec la volonté du gouvernement de renforcer l'accès aux soins de la population.
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