Ce site présente les travaux des députés de la précédente législature.
NosDéputés.fr reviendra d'ici quelques mois avec une nouvelle version pour les députés élus en 2024.

Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2023 — Texte n° 274

Amendement N° 1988 (Tombe)

Publié le 17 octobre 2022 par : M. Colombani, M. Acquaviva, M. Castellani.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 

I. – Substituer aux alinéas 29 et 30 les deux alinéas suivants :

« 1° La première ligne est ainsi rédigée :

«

Groupe de produits

Du 1er janvier 2022

au 31 décembre 2023

Du 1er janvier 2024

au 31 décembre 2024

Du 1er janvier 2025

au 31 décembre 2025

Du 1er janvier 2026

au 31 décembre 2026

».

II. – Compléter cet article par l’alinéa suivant :

« IV. – La perte de recettes pour les collectivités territoriales est compensée à due concurrence par la majoration de la dotation globale de fonctionnement et, corrélativement pour l’État, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services. »

Exposé sommaire :

L’objet de cet amendement est d’accorder plus de temps aux entreprises du secteur du tabac en corse face aux hausses prévues par ce texte.

Pour rappel, les tabacs vendus ou importés en Corse sont soumis à un droit de consommation dont les taux diffèrent des niveaux prévus pour la France métropolitaine. Cependant, une progression de ces taux va survenir dès 2023 et sera cumulative du « rattrapage » déjà prévu.

L’objet de cet amendement n’est pas de repousser indéfiniment ces hausses, cependant, il est nécessaire d’accorder plus de temps aux opérateurs économiques du tabac. Une cinquantaine d’emplois en dépendent.

L’amendement propose de repousser de deux ans la prochaine échéance des hausses de rattrapages prévues en décembre 2022, le secteur ayant, comme tous les autres, soufferts de la crise. Une remontée trop brutale en 2022 risquerait de le fragiliser fortement. Il est donc proposé de geler les taux prévus jusqu’en 2023 avant de reprendre, par la suite, progressivement, les hausses de taux prévues.

Ce gel est nécessaire dans la période actuel, les opérateurs économiques ont besoin de stabilité, en outre, ce coup de pouce fiscal de l’État resterait borné dans le temps.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.