Publié le 14 octobre 2022 par : Mme Descamps, M. Lenormand.
Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :
(en euros) | ||
Programmes | + | - |
Enseignement scolaire public du premier degré | 0 | 0 |
Enseignement scolaire public du second degré | 0 | 0 |
Vie de l'élève | 1 200 000 | 0 |
Enseignement privé du premier et du second degrés | 0 | 0 |
Soutien de la politique de l'éducation nationale | 0 | 1 200 000 |
Enseignement technique agricole | 0 | 0 |
TOTAUX | 1 200 000 | 1 200 000 |
SOLDE | 0 |
Cet amendement d’appel a pour but d’encourager le ministère de l’Éducation nationale à pallier le grave manque de psychologues scolaires. Bien que la stratégie nationale de santé 2018‑2022 et le déploiement de la démarche « Ecole promotrice de santé » s’avèrent aller dans le bon sens, le besoin est encore plus important en réalité.
Cet amendement propose symboliquement de financer l’embauche d’un psychologue scolaire supplémentaire par académie (1 200 000 €/an). Cela peut sembler peu, mais n’est pas négligeable quand on sait qu’à l’heure actuelle, un seul psychologue scolaire a la charge de 1 500 à 2 000 élèves de façon simultanée.
Cet amendement entend attribuer 1 200 000 d’euros (en AE et CP) à l’action 02 « Santé scolaire » du programme 230 « Vie de l’élève » au détriment de l’action 05 « Action internationale » au sein du programme 214 « Soutien à la politique de l’éducation nationale ».
Cette réduction a pour but de se conformer aux exigences de la loi organique relative aux lois de finance qui oblige, lorsque l’auteur d’un amendement souhaite augmenter les crédits d’un programme, à diminuer les crédits d’un autre programme d’autant.
Il n’est pas envisagé de restreindre les moyens accordés à la dimension internationale des actions de l’Éducation nationale mais bien d’appeler à l’attribution de davantage de moyens au service de la santé scolaire en terme de prise en charge psychologique.
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