Publié le 24 octobre 2022 par : M. Gaillard, Mme Abomangoli, M. Alexandre, M. Amard, Mme Amiot, Mme Amrani, M. Arenas, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Bex, M. Bilongo, M. Bompard, M. Boumertit, M. Boyard, M. Caron, M. Carrière, M. Chauche, Mme Chikirou, M. Clouet, M. Coquerel, M. Corbière, M. Coulomme, Mme Couturier, M. Davi, M. Delogu, Mme Dufour, Mme Erodi, Mme Etienne, M. Fernandes, Mme Ferrer, Mme Fiat, Mme Garrido, Mme Guetté, M. Guiraud, Mme Hignet, Mme Keke, M. Kerbrat, M. Lachaud, M. Laisney, M. Le Gall, Mme Leboucher, Mme Leduc, M. Legavre, Mme Legrain, Mme Lepvraud, M. Léaument, Mme Pascale Martin, Mme Élisa Martin, M. Martinet, M. Mathieu, M. Maudet, Mme Maximi, Mme Manon Meunier, M. Nilor, Mme Obono, Mme Oziol, Mme Panot, M. Piquemal, M. Portes, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, M. Rome, M. Ruffin, M. Saintoul, M. Sala, Mme Simonnet, Mme Soudais, Mme Stambach-Terrenoir, Mme Taurine, Mme Taurinya, M. Tavel, Mme Trouvé, M. Vannier, M. Walter.
Dans un délai de trois mois après la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur le développement de l'économie ultra-marine par l'autonomie énergétique et la bifurcation écologique et agricole.
Par cet amendement nous souhaitons que le Gouvernement se saisisse enfin de la possibilité - de l'impératif - pour les collectivités des Outre-mer d'être des moteurs de la planification écologique dans le développement de leur économie, par la mise en valeur de leurs ressources.
Aujourd'hui, et depuis trop longtemps, les économies ultra-marines subissent des situations de monopoles de grands groupes privés, ce qui accroit leur dépendance aux importations et contribue à la vie chère et au chômage. Le niveau de vie dans les différentes collectivités ultra-marines est bien en deçà du niveau de vie dans l'hexagone (le niveau de vie de La Réunion est inférieur d’un tiers à celui de l’Hexagone, celui de la Guyane de moitié, et celui de Mayotte de plus de 80 %).
Pourtant, les ressources locales peuvent répondre aux besoins et permettre l'autonomie énergétique des Outre-mer par le développement de son économie.
Pour cela nous défendons la bifurcation agricole afin d'accroître l'autosuffisance alimentaire et le développement de l'économie de la mer. Nous pouvons parvenir à l'auto-suffisance alimentaire de ces collectivités par un protectionnisme écologique des productions locales. Des énergies renouvelables sont disponibles à foison, tant terrestres que marines. Il faut renforcer les formations supérieures dans ces domaines agricoles et d'ingénierie : des centaines voire milliers d'emplois sont à la clé.
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