Publié le 27 mai 2024 par : M. Castellani, M. Acquaviva, M. Colombani.
Le Gouvernement remet au Parlement, dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, un rapport évaluant les moyens de prise en charge des affections de longue durée en Corse. Il précise également les évolutions nécessaires à une prise en charge équivalente sur le territoire insulaire au continent.
Les cancers touchent un nombre trop important de nos compatriotes. Sur le continent comme en Corse, les difficultés rencontrées par les patients dans leur parcours de soins sont nombreuses et les coûts liés à la maladie sont encore bien trop importants. L’observatoire régional de la santé dressait un bilan lourd de la situation insulaire : en moyenne 1900 cas de cancer par an dont 300 rien que pour le cancer du sein.
Faute d’infrastructures suffisantes sur l’île, et de leur très fréquente saturation, un nombre important de corses se voient contraints de se rendre sur le continent pour y suivre des soins.
La Corse a l’un des « taux de fuite » les plus importants du pays. 26.000 patients effectuent annuellement des transports sanitaires vers le continent. 60 % d’entre eux sont atteints d’une affection de longue durée.
Ces voyages sur le continent à des fins médicales engendrent des frais très importants et qui échappent presque totalement à un quelconque remboursement.
Conscient de cette situation et des difficultés rencontrées par les patients, le présent amendement demande au Gouvernement la remise d’un rapport évaluant les moyens de prise en charge des affections de longue durée sur le territoire de la Collectivité de Corse ainsi que les mesures à adopter afin de pallier le surcoût engendré par l’insularité des frais médicaux des patients insulaires.
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