Publié le 21 mai 2024 par : M. Odoul, M. Cabrolier, Mme Loir, M. Bentz, M. de Lépinau, Mme Pollet, Mme Lorho, Mme Hamelet, M. Frappé, M. Dessigny, M. Grenon, M. Guitton, M. Meizonnet, Mme Jaouen, M. Muller, Mme Lelouis, M. Lottiaux, M. Boccaletti, M. Houssin, M. Jacobelli, Mme Martinez, M. Dragon, Mme Robert-Dehault, M. Guiniot, Mme Lechanteux, M. Taché de la Pagerie, M. Giletti, Mme Laporte, Mme Blanc, M. Beaurain, Mme Cousin, Mme Diaz, Mme Sabatini, Mme Ranc, M. Taverne, M. Rambaud, Mme Lavalette, Mme Grangier, Mme Mathilde Paris, M. Chudeau, Mme Mélin, M. Blairy, M. Bovet, M. Ballard, M. Villedieu, M. Meurin, M. de Fournas, M. Schreck.
À la fin de l’alinéa 8, substituer aux mots :
« et sociaux »,
les mots :
« , sociaux et spirituels ».
La dimension spirituelle, rarement évoquée explicitement par les patients ou les soignants, est centrale dans l’accompagnement en fin de vie.
Les soins palliatifs peuvent ainsi être perçus comme une médicalisation humanisante de la mort. Pourtant, la médecine, dont les conceptions sont laïques, n’a accordé, au cours de son histoire, que peu d’importance aux besoins spirituels.
En fin de vie, la spiritualité doit dès lors être perçue comme un besoin humain d’autant plus nécessaire du fait de la maladie et tout ce qu’elle bouleverse dans la vie d’une personne. En ce sens, les soins palliatifs répondent, de facto, aux besoins spirituels des patients atteints de maladies chroniques évolutives.
À titre d’exemple, la Fondation Rive-Neuve adopte une approche spirituelle définie comme une dimension fondamentale de l’homme pouvant faire partie des préoccupations des patients dont la mort est annoncée, tout en proscrivant tout prosélytisme religieux.Une attention particulière est portée aux savoir-faire et savoir-être du soignant et certaines règles comme l’écoute, l’empathie ou encore l’authenticité envers le patient, des notions que trop peu abordées par les initiateurs de ce texte.
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