Publié le 10 mai 2024 par : M. Raux, Mme Pochon, Mme Arrighi, Mme Belluco, M. Ben Cheikh, Mme Chatelain, M. Fournier, Mme Garin, M. Iordanoff, Mme Laernoes, M. Lucas-Lundy, Mme Pasquini, M. Peytavie, Mme Regol, Mme Rousseau, Mme Sas, Mme Sebaihi, M. Taché, Mme Taillé-Polian, M. Thierry.
Supprimer l’avant-dernière phrase de l’alinéa 14.
Cet amendement du groupe Écologiste – NUPES vise à supprimer l’inclusion du service national universel (SNU) au programme national d’orientation et de découverte des métiers de l’agriculture et du vivant.
Le groupe Écologiste – NUPES tient à rappeler sa ferme opposition au SNU.
Le coût annuel estimé du SNU pour une classe d’âge est d’au moins 2 milliards d’euros, sans tenir compte des investissements nécessaires pour disposer des bâtiments nécessaires à l’accueil d’un si grand nombre de jeunes en séjour.
De plus, tout comme la citoyenneté, les principes de la démocratie et les valeurs de notre République ne s’acquièrent pas seulement sur une durée de 12 jours de séjour, ce n’est pas à travers les quelques jours du SNU que l’accroissement de l’enseignement agricole s’opérera mais bien par une révolution de l’orientation tout au long de la scolarité.
De même, l’éventuelle généralisation et obligation du SNU contrevient totalement à la notion d’engagement et au projet de société que nous défendons pour les jeunes de notre pays.
Enfin, la découverte et l’orientation dans les métiers de l’agriculture et du vivant peuvent être assurées par les établissements publics d’enseignement agricole qui disposent des compétences et savoir-faire nécessaires, dont des exploitations pédagogiques à renforcer comme nous le défendons. Le rapprochement de la société et des jeunes vis-à-vis de l’agriculture est justement une mission de l’Education nationale, et donc de l’enseignement scolaire et de l’enseignement agricole.
Pour toutes ces raisons, le groupe Écologiste – NUPES s’oppose à l’association du SNU au développement de la découverte et de l’orientation aux métiers de l’agriculture et du vivant. L’agriculture française mérite mieux que ce gadget présidentiel dont la mise oeuvre pleine demeure irréalisable.
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