Publié le 10 mai 2024 par : Mme Pochon, Mme Chatelain, Mme Batho, Mme Arrighi, Mme Belluco, M. Ben Cheikh, M. Fournier, Mme Garin, M. Iordanoff, Mme Laernoes, M. Lucas-Lundy, Mme Pasquini, M. Peytavie, M. Raux, Mme Regol, Mme Rousseau, Mme Sas, Mme Sebaihi, M. Taché, Mme Taillé-Polian, M. Thierry.
Compléter l’alinéa 10 par les mots :
« herbager, plein air et préservant le pâturage ; ».
La Stratégie nationale bas carbone (SNBC) vise à l’horizon 2050 : 0% de vaches en zéro pâturage et 64% des vaches dans des systèmes où le pâturage est dominant, ainsi que 16% des animaux sous SIQO (Signes d’Identification de la Qualité et de l’Origine) pour le porc et 60% pour la volaille.
C'est également le choix stratégique opéré par la filière laitière qui souhaite « enrayer le développement des exploitations sans accès au pâturage », comme elle l’affirme en 2020 dans une note de consensus publiée lors du Salon de l’Agriculture.
Du coté des monogastriques, les élevages de porcs et de volailles plein air restent minoritaires mais doivent être encouragées car elles sont plus résilientes grâce à leur plus grande autonomie en alimentation animale, leur meilleur ancrage sur le territoire et un impact bien moindre sur l’environnement. Au contraire, l’élevage intensif est aujourd’hui dépendant de pesticides, d’engrais de synthèse et de soja importé pour l’alimentation des animaux (en majorité importés), un modèle à rebours complet des objectifs de souveraineté alimentaire.
Cet amendement a été travaillé avec la FNH.
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