Publié le 23 avril 2024 par : M. Emmanuel Maquet, M. Fabrice Brun, Mme Bazin-Malgras, M. Viry, M. Descoeur, M. Brigand, M. Bourgeaux, M. Bony, M. Minot, Mme Anthoine, M. Hetzel, Mme Louwagie, M. Jean-Pierre Vigier.
L’article L. 412‑9 du code de la consommation est ainsi modifié :
1° Après les mots : « l’indication » sont insérés les mots : « , de façon claire et visible, sur les cartes ainsi que, le cas échéant, sur tout autre support de communication, »;
2° Après les mots : « du pays d’origine ou du lieu de provenance », sont insérés les mots : « , ainsi que, le cas échéant, de la race bovine, »;
3° Le I est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« La dénomination bœuf ne peut être utilisée pour décrire, commercialiser ou promouvoir des viandes bovines issues de femelles.
Le présent amendement vise à mettre de l'ordre dans l'utilisation du mot « bœuf » au restaurant. Si sa définition officielle englobe toutes les viandes bovines autres que les veaux, le mot est communément compris par les Français comme désignant les mâles castrés, élevés spécifiquement pour leur viande de qualité supérieure. Or, c'est principalement de la viande de vaches laitières réformées qui est actuellement majoritairement servie au restaurant sous l'appellation « bœuf ».
Pour mettre un terme à cette confusion, il convient donc de réserver ce mot à ce qu'en comprennent la plupart des clients. Enfin, pour améliorer l'information sur les viandes, il est proposé en ce qui concerne les bovins de préciser la race.
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