Publié le 22 septembre 2022 par : Mme Amrani, Mme Erodi, M. Ratenon, M. Clouet, Mme Abomangoli, M. Boyard, M. Caron, M. Carrière, M. Chauche, Mme Chikirou, M. Coquerel, M. Corbière, M. Coulomme, Mme Couturier, M. Davi, M. Delogu, Mme Dufour, Mme Etienne, M. Fernandes, Mme Ferrer, Mme Fiat, M. Gaillard, Mme Garrido, Mme Guetté, M. Guiraud, Mme Hignet, Mme Keke, M. Kerbrat, M. Lachaud, M. Laisney, M. Le Gall, Mme Leboucher, Mme Leduc, M. Legavre, Mme Legrain, Mme Lepvraud, M. Léaument, Mme Pascale Martin, Mme Élisa Martin, M. Martinet, M. Mathieu, M. Maudet, Mme Maximi, Mme Manon Meunier, M. Nilor, Mme Obono, Mme Oziol, Mme Panot, M. Piquemal, M. Portes, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Rome, M. Ruffin, M. Saintoul, M. Sala, Mme Simonnet, Mme Soudais, Mme Stambach-Terrenoir, Mme Taurine, Mme Taurinya, M. Tavel, Mme Trouvé, M. Vannier, M. Walter, M. Alexandre, M. Amard, Mme Amiot, M. Arenas, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Bex, M. Bilongo, M. Bompard, M. Boumertit.
Aux articles L. 2315‑4 et L. 2316‑16 du code du travail, la phrase : « En l’absence d’accord, ce recours est limité à trois réunions par année civile. » est supprimée.
Par cet amendement, nous proposons que la possibilité de recourir à la visioconférence pour des réunions du comité social et économique soit subordonnée à l’accord des représentants des salariés.
La loi prévoit que si l’employeur et les représentants de salariés ne sont pas tombés d’accord pour effectuer des réunions du CSE à distance, trois réunions par an peuvent être menées en visioconférence. Si les salariés jugent que le CSE doit se réunir physiquement pour aborder des sujets cruciaux comme des licenciements économiques ou bien des accords de performance collective, l’employeur ne devrait pas pouvoir imposer le recours à la visioconférence.
Nous proposons donc qu’en l’absence d’accord, la visioconférence ne puisse pas être utilisée pour les réunions du CSE.
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