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Contrôler l'immigration améliorer l'intégration — Texte n° 1855
Amendement N° CL633 (Irrecevable)
Publié le 23 novembre 2023 par : Mme Obono, Mme Abomangoli, M. Alexandre, M. Amard, Mme Amiot, Mme Amrani, M. Arenas, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Bex, M. Bilongo, M. Bompard, M. Boumertit, M. Boyard, M. Caron, M. Carrière, M. Chauche, Mme Chikirou, M. Clouet, M. Coquerel, M. Corbière, M. Coulomme, Mme Couturier, M. Davi, M. Delogu, Mme Dufour, Mme Erodi, Mme Etienne, M. Fernandes, Mme Ferrer, Mme Fiat, M. Gaillard, Mme Garrido, Mme Guetté, M. Guiraud, Mme Hignet, Mme Keke, M. Kerbrat, M. Lachaud, M. Laisney, M. Le Gall, Mme Leboucher, Mme Leduc, M. Legavre, Mme Legrain, Mme Lepvraud, M. Léaument, Mme Pascale Martin, Mme Élisa Martin, M. Martinet, M. Mathieu, M. Maudet, Mme Maximi, Mme Manon Meunier, M. Nilor, Mme Oziol, Mme Panot, M. Pilato, M. Piquemal, M. Portes, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, M. Rome, M. Ruffin, M. Saintoul, M. Sala, Mme Simonnet, Mme Soudais, Mme Stambach-Terrenoir, Mme Taurinya, M. Tavel, Mme Trouvé, M. Vannier, M. Walter.
Projet de loi N° 1855 adopté, par le Sénat après engagement de la procédure accélérée, pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration
Après l'article 27
Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur le renforcement des missions de l’Organisation internationale pour les migrations afin de combiner la lutte contre les causes de l’exil forcé, le soutien aux pays d’accueil, la préparation du retour des réfugiés et l’anticipation des futurs déplacés climatiques.
Exposé sommaire :
Par cet amendement, les députés du groupe parlementaire LFI-NUPES demandent au Gouvernement la remise d’un rapport par le Gouvernement au Parlement relatif au renforcement des missions de l’Organisation internationale pour les migrations, dans la lutte contre les causes de l’exil forcé.
La volonté de faire une « Europe forteresse » est une solution inhumaine et non viable. Inhumaine car elle est laisse des êtres humains mourir dans la mer Méditerranée. Non-viable car aucune frontière est infranchissable, quelle que soit le degré de contrôle qui y est investi.
Les migrations doivent être étudiées dans leurs causes et se fonder, auprès du travail fourni par l’Organisation internationale pour les migrations, sur les raisons profondes qui obligent les êtres humains à se déraciner et à tout risquer pour quitter leur pays.
De plus, nous devons nous préparer aux exils environnementaux qui nous attendent, d’une part en préparant l’accueil des individus et d’autres part en coopérant économiquement, politiquement avec les pays les plus touchés pour entamer conjointement la bifurcation écologique nécessaire.
C’est par une politique de la coopération, de l’entraide avec les pays de la méditerranée notamment, que nous devons déployer et développer nos échanges, sur un pied d’égalité et permettre aux individus de ne pas être forcés à l’exil.
Faire de l’Organisation internationale pour les migrations l’autorité de référence dans une politique de coopération européenne et internationale doit être étudiée. C’est pourquoi nous demandons un la remise d’un rapport sur ce thème.
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