Publié le 22 novembre 2023 par : M. Lucas, Mme Arrighi, M. Bayou, Mme Belluco, M. Ben Cheikh, Mme Chatelain, M. Fournier, Mme Garin, M. Iordanoff, M. Julien-Laferrière, Mme Laernoes, Mme Pasquini, M. Peytavie, Mme Pochon, M. Raux, Mme Regol, Mme Rousseau, Mme Sas, Mme Sebaihi, M. Taché, Mme Taillé-Polian, M. Thierry.
Substituer au mot :
« sont »
les mots :
« ne peuvent être ».
Les auteurs de cet amendement souhaitent inscrire dans la loi l’impossibilité de majorer le coût des études au seul motif de l’origine géographique de l’étudiant. Cela constitue une inégalité inacceptable et tend à précariser les étudiants étrangers.
Le Samu social a rencontré environ 500 étudiants lors d’une quarantaine de distributions alimentaires organisée en Île-de-France. Ils ont pu dresser un constat alarmant : 81% des personnes ayant recours à l’aide alimentaire étaient des étudiants étrangers. Toujours selon cette étude, 69% d’entre eux ont des difficultés à finir le mois avec le budget dont ils disposent, 66% ne perçoivent pas d’aide de leurs parents et 78% ne perçoivent pas de bourses d’études. Cela affecte durablement la santé, mentale notamment : 65% d’entre eux déclarent constater un nette dégradation de leur état de santé.
Il convient donc de refuser la précarisation des étudiants étrangers.
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