Publié le 13 octobre 2023 par : M. Nilor, Mme Abomangoli, M. Alexandre, M. Amard, Mme Amiot, Mme Amrani, M. Arenas, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Bex, M. Bilongo, M. Bompard, M. Boumertit, M. Boyard, M. Caron, M. Carrière, M. Chauche, Mme Chikirou, M. Clouet, M. Coquerel, M. Corbière, M. Coulomme, Mme Couturier, M. Davi, M. Delogu, Mme Dufour, Mme Erodi, Mme Etienne, M. Fernandes, Mme Ferrer, M. Gaillard, Mme Garrido, Mme Guetté, M. Guiraud, Mme Hignet, Mme Keke, M. Kerbrat, M. Lachaud, M. Laisney, M. Le Gall, Mme Leboucher, Mme Leduc, M. Legavre, Mme Legrain, Mme Lepvraud, M. Léaument, Mme Pascale Martin, Mme Élisa Martin, M. Martinet, Mme Maximi, Mme Manon Meunier, Mme Obono, Mme Oziol, Mme Panot, M. Pilato, M. Piquemal, M. Portes, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Rome, M. Ruffin, M. Saintoul, M. Sala, Mme Simonnet, Mme Soudais, Mme Stambach-Terrenoir, Mme Taurinya, M. Tavel, Mme Trouvé, M. Vannier, M. Walter, Mme Fiat, M. Mathieu, M. Maudet, M. Ratenon.
"Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur le développement du soutien à la recherche en ethnomédecine et ethnopharmacologie dans les territoires dits ultramarins."
Cet amendement sollicite la remise d'un rapport sur le développement du soutien à la recherche en ethnomédecine et ethnopharmacologie dans les territoires dits ultramarins.
Près de 87 % de la population de l'île de la Réunion utilise les plantes médicinales, deux fois plus que dans l'hexagone. Plus généralement, la connaissance des usages et vertus des plantes serait plus répandue dans les outre-mer que dans le reste de la population française et très avancée au sein de certaines populations autochtones.
Un diplôme universitaire d'ethnomédecine est proposé à la faculté de médecine de La Réunion. Des formations similaires gagneraient à être mises en place, en particulier dans les facultés ultramarines pour approfondir la connaissance des traditions locales, mais également contribuer à la recherche en santé en redécouvrant des usages traditionnels susceptibles de nourrir des avancées scientifiques, mais également assurer la préservation du patrimoine végétal. Aujourd'hui encore, 70 % de notre pharmacopée est issue du monde végétal.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.