Publié le 13 octobre 2023 par : M. Mathieu, Mme Abomangoli, M. Alexandre, M. Amard, Mme Amiot, Mme Amrani, M. Arenas, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Bex, M. Bilongo, M. Bompard, M. Boumertit, M. Boyard, M. Caron, M. Carrière, M. Chauche, Mme Chikirou, M. Coquerel, M. Corbière, M. Coulomme, Mme Couturier, M. Davi, M. Delogu, Mme Dufour, Mme Erodi, Mme Etienne, M. Fernandes, Mme Ferrer, M. Gaillard, Mme Garrido, Mme Guetté, M. Guiraud, Mme Hignet, Mme Keke, M. Kerbrat, M. Lachaud, M. Laisney, M. Le Gall, Mme Leboucher, Mme Leduc, M. Legavre, Mme Legrain, Mme Lepvraud, M. Léaument, Mme Pascale Martin, Mme Élisa Martin, M. Martinet, M. Maudet, Mme Maximi, Mme Manon Meunier, M. Nilor, Mme Obono, Mme Oziol, Mme Panot, M. Pilato, M. Piquemal, M. Portes, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, M. Rome, M. Ruffin, M. Saintoul, M. Sala, Mme Simonnet, Mme Soudais, Mme Stambach-Terrenoir, Mme Taurinya, M. Tavel, Mme Trouvé, M. Vannier, M. Walter, Mme Fiat, M. Clouet.
Dans un délai de six mois après la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur l'accessibilité du dépistage du syndrôme des ovaires polykystiques détaillant les conséquences pour les finances de la sécurité sociale de l'organisation d'une campagne nationale de dépistage organisée au sein des établissements scolaires du niveau secondaire.
"Par cet amendement, les député.es du groupe LFI-Nupes proposent le déploiement d'une campagne nationale de diagnostic précoce du syndrome des ovaires polykystiques auprès des élèves de l'enseignement secondaire.
L'article 17 de ce PLFSS prévoit la généralisation d'une campagne gratuite de prévention et de vaccination contre les infections à papillomavirus humain (HPV) pour les collégiennes et collégiens. Nous proposons de renforcer les ambitions du Gouvernement par l'instauration d'une politique nationale de prévention relative au syndrome des ovaires polykystiques.
Le syndrome des ovaires polykystiques, ou SOPK, est la maladie hormonale la plus fréquente chez les femmes en âge de procréer. Selon l'INSERM, 1 femme sur 10 serait concernée. C'est également la première cause d'infertilité féminine. Ce syndrome emporte de nombreux symptômes invalidants : trouble de l'ovulation et dysménorrhées, développement du pré-diabète et de l'obésité, risque accru d'hypertension artérielle, fatigue chronique, augmentation des prévalences de dépression, hyperandrogénie entraînant hyperpilosité, acné ou alopécie.
Il n'existe pas de moyens de guérir du SOPK et le diagnostic tarde trop souvent à venir. Le traitement symptomatique et l'accompagnement psychologique peuvent cependant significativement améliorer les conditions de vie des personnes touchées. Plus tôt ce diagnostic est posé, plus élevés sont les bénéfices pouvant en être attendus et la capacité à inverser les symptômes du SOPK.
Pour toutes ces raisons, les député.es membres du groupe LFI-Nupes proposent donc la mise en place d'une campagne nationale systématique de prévention et de diagnostic précoce du syndrome des ovaires polykystiques à destination des élèves de l'enseignement secondaire.
Pour toutes ces raisons, les déput.es membres du groupe LFI-Nupes proposent que, conjointement à la campagne de prévention et de vaccination contre les infections au HPV prévu par ce PLFSS, soit déployée une campagne nationale de prévention et de diagnostic de l'endométriose à destination de toutes les élèves du secondaire.
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