Publié le 13 octobre 2023 par : M. Maudet, Mme Abomangoli, M. Alexandre, M. Amard, Mme Amiot, Mme Amrani, M. Arenas, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Bex, M. Bilongo, M. Bompard, M. Boumertit, M. Boyard, M. Caron, M. Carrière, M. Chauche, Mme Chikirou, M. Clouet, M. Coquerel, M. Corbière, M. Coulomme, Mme Couturier, M. Davi, M. Delogu, Mme Dufour, Mme Erodi, Mme Etienne, M. Fernandes, Mme Ferrer, Mme Fiat, M. Gaillard, Mme Garrido, Mme Guetté, M. Guiraud, Mme Hignet, Mme Keke, M. Kerbrat, M. Lachaud, M. Laisney, M. Le Gall, Mme Leboucher, Mme Leduc, M. Legavre, Mme Legrain, Mme Lepvraud, M. Léaument, Mme Pascale Martin, Mme Élisa Martin, M. Martinet, M. Mathieu, Mme Maximi, Mme Manon Meunier, M. Nilor, Mme Obono, Mme Oziol, Mme Panot, M. Pilato, M. Piquemal, M. Portes, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, M. Rome, M. Ruffin, M. Saintoul, M. Sala, Mme Simonnet, Mme Soudais, Mme Stambach-Terrenoir, Mme Taurinya, M. Tavel, Mme Trouvé, M. Vannier, M. Walter.
Dans un délai d’un an à compter de la publication de la présente loi, le Gouvernement remet chaque année au Parlement un rapport sur les conditions d’exercice des internes en médecins.
« La vocation à n’importe quel prix n’existe pas. Sans conditions de travail dignes nous ne pouvons pas soigner correctement les gens, nous ne pouvons pas continuer d’exercer notre métier », avait déclaré Olivia Fraigneau, présidente de l’intersyndicale nationale des internes (Isni). L’Isni dénonce des conditions de travail de plus en plus précaires qui, cumulées au stress, finissent par devenir dangereuses. Dans un contexte de crise de l’hôpital, les internes dénoncent un système qui repose de plus en plus sur eux, avec des conséquences concrètes : plus de responsabilités (alors qu’ils sont en formation) et plus de temps de travail. Alors qu’il existe normalement un plafonnement du temps de travail à 48h, une enquête de l’intersyndicale rapporte que ces médecins en formation en sont plutôt à 58h par semaine. « La charge de travail trop importante affecte énormément la santé mentale des internes », poursuit Cédric Cardoso (SRP-IMG). Des conditions de travail intenables, qui mènent de nombreux soignants au burnout avant même la fin de leurs études, alors même que le pays a plus que jamais besoin d’eux dans un contexte de pénurie de personnels et de déserts médicaux. Après avoir réussi leur Paces, ils seraient entre 5 et 10% à avoir abandonné leurs études de médecine. Pour ces raisons, nous demandons par cet amendement, un rapport annuel sur les conditions d'exercices des internes en médecine.
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