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Motions de censure — Texte n° 1682
Amendement N° AS1424 (Irrecevable)
Publié le 12 octobre 2023 par : Mme Amiot, M. Walter, Mme Abomangoli, M. Alexandre, M. Amard, Mme Amrani, M. Arenas, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Bex, M. Bilongo, M. Bompard, M. Boumertit, M. Boyard, M. Caron, M. Carrière, M. Chauche, Mme Chikirou, M. Clouet, M. Coquerel, M. Corbière, M. Coulomme, Mme Couturier, M. Davi, M. Delogu, Mme Dufour, Mme Erodi, Mme Etienne, M. Fernandes, Mme Ferrer, Mme Fiat, M. Gaillard, Mme Garrido, Mme Guetté, M. Guiraud, Mme Hignet, Mme Keke, M. Kerbrat, M. Lachaud, M. Laisney, M. Le Gall, Mme Leboucher, Mme Leduc, M. Legavre, Mme Legrain, Mme Lepvraud, M. Léaument, Mme Pascale Martin, Mme Élisa Martin, M. Martinet, M. Mathieu, M. Maudet, Mme Maximi, Mme Manon Meunier, M. Nilor, Mme Obono, Mme Oziol, Mme Panot, M. Pilato, M. Piquemal, M. Portes, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, M. Rome, M. Ruffin, M. Saintoul, M. Sala, Mme Simonnet, Mme Soudais, Mme Stambach-Terrenoir, Mme Taurinya, M. Tavel, Mme Trouvé, M. Vannier.
Projet de loi N° 1682 de financement de la sécurité sociale pour 2024
Après l'article 19
Dans un délai d’un an à compter de la publication de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur la création d'une institution spécifique chargée de développer la recherche sur la santé des femmes.
Exposé sommaire :
Par cet amendement, nous demandons un rapport visant à étudier la création d’une institution spécifique chargée de développer la recherche sur la santé des femmes.
Aujourd’hui, beaucoup de chercheurs, médecins et militants se prononcent en faveur d’une meilleure considération des différences biologiques entre homme et femme dans la recherche médicale.
Il faut souligner que la particularisation des femmes, notamment par le renvoi sur leur fonction maternelle, continue de structurer les représentations médicales à leur égard mais aussi leurs expériences de santé. Cette particularisation constitue une véritable impasse pour la construction d’un cadre égalitaire de la santé en renforçant l’idée qu’elles sont seulement concernées par les domaines de la reproduction.
Ces représentations ont des effets sur la prise en charge médicale des femmes, ainsi que sur le développement de traitements, dispositifs médicaux et diagnostics. Ces derniers doivent effectivement prendre en compte leurs spécificités face à des pathologies qui touchent les hommes comme les femmes telles que les maladies cardiovasculaires.
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